Les habitants de certaines localités côtières, relevant de la daïra d'Aïn El Türck, font face à une vraie crise de transport, notamment en fin de journée. Pour rentrer chez eux, après les heures de travail ou d'école, les fonctionnaires, les travailleurs et les élèves, souvent, se voient contraints de recourir aux taxis ou à des transporteurs clandestins. Et pour cause, le refus de certains chauffeurs de bus, desservant la ligne, reliant la ville d'Oran à Aïn El Türck, de mener le trajet réglementaire à terme. La plupart d'entre eux écourtent le trajet à leur guise et décident de leur propre chef de s'arrêter à Mers El Kébir. De la sorte, ils gagnent du temps, effectuent plus de navettes et gagnent plus d'argent au détriment des usagers. Face à une telle situation, les usagers sont donc condamnés à poireauter, durant des heures, ou se rabattre sur les taxis et les clandestins. Ce problème est ainsi devenu le casse-tête des habitants d'Aïn El Türck et la plupart n'ont d'autre choix que celui d'enrichir davantage les taxis et les clandestins qui viennent à leur secours, à la dernière minute, pour arriver, à temps, à leur travail ou rentrer chez eux, bien avant la tombée de la nuit. Selon ces habitants, la raison essentielle à l'origine de ce problème réside dans le fait que les transporteurs de bus refusent d'arriver jusqu'au terminus, situé dans la commune d'Aïn El Türck et raccourcissent ainsi leur trajet, en se limitant à la station de Mers El Kébir. Un résidant à Aïn El Türck, travaillant à Oran, expliquera que «Les transporteurs qui démarrent de Dar El Hayat, informent les usagers de la ligne Oran-Aïn El Türck, que le terminus se fera à Mers El Kébir. Du coup, ceux qui habitent la commune d'Aïn El Türck, doivent se déplacer jusqu'à la place d'Armes, pour essayer de trouver un quelconque moyen de transport.» Il faut dire que cette situation, jugée inadmissible et inconcevable par les habitants d'Aïn El Türck, fait le bonheur des transporteurs clandestins qui perçoivent 200 dinars pour une seule course. Ceci intervient alors que la wilaya d'Oran a connu, ces dernières années, un sursaut urbain et démographique, nécessitant une planification de transport spécifique et appropriée au nouveau statut. Face à une telle problématique, les habitants de la localité des localités d'Aïn El Türck, appellent l'intervention rapide des services de la direction du transport afin de remettre de l'ordre dans son secteur qui semble livré, dans ces localités, à la loi du plus fort.