L'affaire STH a été réexaminée, hier, par la chambre d'accusation, après que la défense de M.N. a déposé une demande de liberté provisoire. Aux termes des délibérations, la demande a été rejetée et le mandat de dépôt retenu. Pour rappel, les faits de cette affaire remonte au 26 novembre dernier 2009, lorsque huit mis en cause de cette filiale ont été présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Arzew, suite à une plainte déposée par les employés de cette société même, faisant état de graves dépassements de la part de certains responsables. Les investigations entreprises aboutissent à l'interpellation du PDG de STH, le directeur régional du port d'Arzew, le directeur adjoint, le directeur technique, le chargé des affaires juridiques, le directeur des finances, le DRH et le chargé de la sécurité interne, pour passation de marchés non conformes, dilapidation de deniers publics et trafic d'influences. Après avoir été entendus, les cinq premiers dont le PDG, ont été placés sous mandat de dépôt alors que les trois derniers ont bénéficié de la liberté provisoire. Signalons que le procureur du tribunal d'Arzew avait requis à leur encontre un mandat de dépôt puis les avait écroués. La défense de M.N., le PDG a renouvelé sa demande de remise en liberté provisoire, elle sera rejetée par la chambre d'accusation. Par ailleurs, on saura également qu'une contre expertise a été demandée pour évaluer le montant dilapidé. En effet et pour rappel, tous les mis en cause auraient, selon l'enquête déclenchée, surfacturé du matériel de sécurité interne. Selon l'expertise, élaborée lors de cette même enquête, il a été démontré que la valeur du matériel acquis ne représentait même pas le dixième de la valeur déclarée (environ 2 millions d'euros)