Les secteurs urbains de la commune d'Oran se trouvent face un très grand problème, concernant le ramassage des ordures au niveau des différents quartiers, suite au licenciement de 1.200 ouvriers de nettoiement, vu que leurs contrats ont pris fin le 21 mars, Apprend-on de source relevant de la commune. Ces ouvriers étaient sous contrats avec les services de la commune, en contribution avec l'agence nationale de l'emploi, ANEM, dans le cadre du dispositif d'insertion et d'intégration professionnelle, DIIP. Ceci a eu des conséquences presque immédiates dans les rues de la ville. En effet, des amas d'ordures ménagères ont envahi de nombreuses rues du secteur, à l'instar de Cavaignac et la ville nouvelle, chose qui poussera au mécontentement des citoyens et des passants. Notre source indiquera que les 1.200 ouvriers de nettoiement étaient répartis sur les 12 secteurs urbains, avant que leurs contrats n'expirent, le 21 mars écoulé, vu que les services de l'ANEM ne leur ont pas renouvelé les contrats à temps et sachant que le délai de leur renouvellement est en principe, fixé à 20 jours avant la date de l'expiration des contrats. Cette situation a poussé la commune à arrêter les activités de ces ouvriers, bien qu'elle ait demandé à l'ANEM de renouveler leurs contrats, vu que la commune enregistre un grand besoin en main d'œuvre pour le nettoiement et le ramassage des ordures, notamment les balayeurs.» Les services de la commune ont affirmé à ce sujet que «les services de l'ANEM procèderont au renouvellement des contrats de ces ouvriers à partir du début du mois d'avril.» Il est à souligner que les ouvriers dont les contrats ont expiré, se sont rassemblé à plusieurs reprises devant le siège de l'Agence de l'emploi, implorant ainsi l'intervention du wali d'Oran pour mettre terme à ce qu'ils ont qualifié de «répression et d'injustice», dénonçant ainsi les mauvaises conditions dans lesquelles ils travaillent et devant le manque d'équipements dont ils devraient disposer pour accomplir leur besogne, ajouter à cela l'absence des moyens de protection et sans compter les salaires réduits qu'ils perçoivent.