La cour de Sidi Bel Abbés siégeant en session criminelle, avait condamné, mercredi dernier le dénommé A.A (42ans) de nationalité marocaine et résident à Sidi Bel Abbés, à 20 ans de prison ferme, pour une affaire d'homicide volontaire avec préméditation. Le crime s'est déroulé au quartier populaire «El Ghraba» sur la victime M.O. Les faits de cette affaire, remontent au mois de septembre dernier, quand le jeune M.O a été poignardé au niveau du coté gauche du thorax, à quelques mètres du bain maure dudit quartier, avant d'être évacué aux UMC de l'hôpital docteur Hassani, dans un état critique, par l'un des citoyens, et rendra l'âme après quelques minutes de son admission. Le rapport médical présenté à l'instance de justice avait précisé, que l'arme blanche avait transpercé le poumon et le cœur du défunt, d'une profondeur de deux centimètres. D'après le dossier présentés à la cour, et selon certains témoins, appelé à la barre, le mis en cause et sa victime se sont disputé à l'intérieur du bain maure, sur la date exacte du décès du chanteur de Rai Zergui natif de la ville de Sidi Bel Abbés. Selon les déclarations de l'accusé principal, la victime l'aurait traité «de marocain traitre et indigne avant de le gifler et lui donner un coup de poing sur le visage, et lui jetant à la face qu'il ne savait rien de la vie du chanteur en question». Selon le témoignage de son épouse, le mis en cause, est rentrée chez lui dans un état de colère incontrôlable, cherchant le couteau dans la cuisine, avant d'aller vers sa victime qui était encore devant la porte du Hammam ou le drame a eu lieu. Après un échange d'insultes entre les deux hommes, l'auteur avait sorti un couteau, et touché grièvement la victime au thorax, avant de disparaitre. À la barre le mis en cause, avait reconnu d'avoir utilisé l'arme contre sa victime, mais sans avoir l'intention de le tuer, et l'acte qu'il avait commis, était une réaction incontrôlée de sa part, étant donné qu'il n'avait aucun autre problème avec le jeune défunt, jusqu'au jour du crime. La défense avait demandé de requalifier l'affaire à «coups et blessures ayant entrainé la mort involontaire» au lieu «d'homicide volontaire avec préméditation». Le procureur général insista «sur le fait que l'auteur prémédita l'acte» avait requis la peine capitale. La cour et après délibération l'avait condamné à 20ans de prison ferme.