La presse locale et la presse internationale ont critiqué l'organisation au niveau du CCO et les journalistes nationaux et étrangers se sont plaints du manque dans la prise en charge, réservée aux journalistes et qui s'est révélée, dès le premier jour de cet événement international. À cet effet, les journalistes n'ont pu accéder au service d'Internet et au Fax qu'après 16h. Une situation qui les a retardés dans l'envoi de leurs informations à leurs chaînes de télévisions ou radios et journaux respectifs. En plus, ces journalistes n'ont bénéficié d'aucune ration alimentaire, surtout ceux représentant la presse locale et régionale, et ce, durant toute la journée. Cette situation a provoqué de la colère chez les journalistes qui ont demandé aux responsables de la division de l'information et de la communication d'intervenir, en offrant plus de moyens aux journalistes et afin que ces derniers accomplissent leur profession dans de bonnes conditions. Et à ce sujet, un journaliste d'une chaîne étrangère déclarera: «Un événement d'une telle envergure doit disposer de tous les moyens nécessaires pour que les journalistes puissent accomplir leur travail dans les meilleures conditions possibles, mais nous avons été surpris de constater l'indisponibilité du réseau d'Internet et celui du fax, et on a dû attendre des heures, jusqu'à ce que les techniciens interviennent. Normalement le corps de la presse doit disposer d'une salle, comportant tous les moyens nécessaires à la fluidité de leur travail et même les informations sont lentes à nous parvenir, concernant les dépêches qui sortent des réunions.» Concernant l'avis de la presse nationale et en particulier celui de la presse écrite, cette dernière a fustigé les organisateurs et d'une autre part, les radios et les chaînes satellitaires spécialisées dans l'économie, ont reproché aux organisateurs: «La question du déroulement des informations et l'élément de l'exclusivité ne sont pas respectés par les organisateurs qui, selon leur avis, auraient dû charger une grande entreprise étrangère, spécialisée dans l'organisation des grands événements, et surtout habituée dans la gestion de telles rencontres internationales, tandis que les organisateurs actuels se sont concentrés seulement sur le côté sécuritaire et la remise des agréments», selon les déclarations d'un journaliste dans l'un des plus grands journaux arabes. Le comble de l'histoire, c'est le fait que ces organisateurs n'aient même pas pensé à nourrir les journalistes présents, dès la matinée et jusqu'à à des heures tardives, et à cet effet, un journaliste d'un quotidien régional, dira: «On a passé dix heures dans la salle de presse, et on n'a reçu ni eau ni nourriture, ce qui nous a obligé à sortir du CCO pour aller manger un morceau, mais le plus frustrant c'est qu'une partie spécifique de journalistes de la radio et de la télévision algérienne ont bénéficié de nourriture et d'eau et pas nous. La discrimination et le régionalisme, toucheraient-ils aussi le corps du journalisme?»