Le libero samiste, Mouffouk Brahim, que nous avons contacté hier, ne cache pas sa déception après la défaite de son équipe face à l'USMS et affirme que lui et ses coéquipiers sont conscients que la tâche qui les attend face au MOC est plus que primordiale. La voix de l'Oranie: Un mot sur la défaite de vendredi dernier face à l'USM Sétif? Mouffouk Brahim: Nous étions très déçus après la rencontre, car même si nous n'avons pas été étincelants, nous avons eu des occasions de marquer. Je pense que le nul aurait été équitable mais c'est ça le football, il faut un vainqueur et un vaincu. - Quel bilan faites-vous du parcours du SAM jusqu'à ce jour ? - Il est clair qu'il n'est pas parfait car nous n'avons pas encore assuré définitivement notre maintien en DII mais cela ne veut pas dire grande chose puisqu'il nous reste encore trois matches dont deux à domicile. C'est vrai que nous avons perdu beaucoup de points, notamment à domicile, et cela est dû au mauvais état de la pelouse du stade Ouali Med, qui est complètement dégradée. En plus, et comme vous le savez, notre équipe est constituée, dans sa majeure partie, de jeunes qui manquent d'expérience. Mais malgré tout, je pense que nous n'avons pas été ridicules ; il suffit de regarder nos matchs à l'extérieur pour se rendre compte que nous avons livré de belles prestations. - Il vous reste trois matchs à disputer. Comment comptez-vous les gérer ? - Tout d'abord, je tiens à dire qu'il ne faudra vraiment pas croire que ces matchs qui nous restent sont acquis. Bien au contraire, ce sont des rencontres difficiles à négocier, nous sommes conscients. C'est pourquoi nous allons tout faire pour empocher le maximum de points pour terminer le championnat avec un classement honorable. - Comment appréhendez-vous le prochain match face au MO Constantine ? - Malgré la défaite face à l'USMS, le moral est au beau fixe et tout le groupe est concentré sur le prochain match en jouant à fond. Nous sommes conscients de la tâche ardue qui nous attend. La victoire est plus que primordiale pour la suite et sera, en quelque sorte, le déclic.