Les services de l'office de promotion et de la gestion immobilière d'Oran, OPGI, a récemment programmé un projet pour la réalisation de 500 logements, de formule RHP, à proximité de la zone industrielle à Hassi Ameur, localité relevant de la commune de Hassi Bounif. Selon des sources responsables relevant de l'APC, le projet sera pris en charge par une entreprise chinoise, et le terrain est déjà fin prêt à accueillir ces 500 logements. Il est prévu que le projet soit lancé dans les semaines à venir. Nos sources ajouteront qu'il y aura lieu également de la réalisation d'un autre projet de 150 logements à Haï Chahid Mahmoud, alors que d'autres projets, concernant les logements sociaux participatifs, se trouvent en cours de réalisation. Nos sources rapporteront que 32 appartements ont été achevés et n'ont toujours pas été remis, vu que leur nombre est assez réduit par rapport à celui des demandes déposées auprès des bureaux de la daïra de Bir El Djir, à savoir qu'on compte 2.000 demandes, à ce jour.» Il faut aussi savoir que 128 appartements, achevés et réalisés à Hassi Ameur, sont encore inoccupés, et ce, depuis une vingtaine d'années. Ces logements ont été réalisés par les services de la caisse nationale de l'épargne et de prévoyance, CNEP, en faveur des employés de la Sonatrach qui ont refusé de les acheter. Ces appartements restent, à ce jour, inhabités, depuis l'achèvement des travaux en 1986. Le chef de la daïra de Bir El Djir indiquera à propos de ces logements: «Le coût de ces appartements dépasse de beaucoup les capacités de la daïra pour pouvoir les acheter et les redistribuer de nouveau.» Il est à souligner que le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, lors d'une rencontre avec le ministre de l'habitat et les autorités locales de la wilaya d'Oran en 2008, avait ordonné de transférer tous les logements participatifs qui n'ont pas été exploités, en faveur des daïras, faisant ainsi allusion aux logements de Hassi Ameur et d'Aïn El Türck. Cependant, les choses sont restées telles quelles et à ce jour, les logements sont livrés à l'abandon et à l'humidité. La peinture des immeubles, les murs et les fenêtres des appartements sont dans un état déplorable, alors qu'un grand nombre de citoyens souffrent d'une vraie crise de logements et d'autres vivent sous des toits à risque. «Les 128 logements qui sont restés fermés depuis 20 ans, laissent poser de nombreuses interrogations sur les raisons de leur fermeture.