Stade du 13-Avril-1958, arbitrage de MM. Achouri, Temam, Arribi, délégués : MM. Mezrig et Ammi Ahmed. Avertissements : Besbès 15', Belaoued 32', Bentoucha 37', Chratia 66', Dellalou 80'(MCS) –Tahar 50' et Youcef Anouar 79'(ASMO). But: Chratia 66'. MCS : Chouih, Hadjari, Boutabia, Besbès, Bakhtaoui, Belahouel, Bentoucha (Addadi 82'), Dellalou (Zaoui 90'), Atek, Chraïtia, Belaoued (Tamoura 69'). Entraîneur : Hamouche ASMO: Bouhedda, Youcef Anouar, Berrani (Ameur 76'), Mazari, Benmessaoud, Tahar, Derbaci (Dribi 63'), Oumamar, Chaouti, Mebarki (Haddou 45'), Bouraba. Entraîneur : Medjahed C'est dans un stade comble, plein de couleurs et beaucoup d'émotion que se présente cette rencontre décisive qui s'apparente à une finale entre le MC Saïda et l'ASM Oran, deux équipes qui ont su maintenir une régularité, lors de la phrase retour. La rencontre débuta avec beaucoup de tension malgré quelques actions timides du côté saïdi mais les centres de Boutabia ne sont pas exploités. La première action franche se situa à la 27, lorsque sur un corner, Oumamar reprend le ballon qui se dirigeait vers les bois n'était-ce un défenseur saïdi. A la 38', le Mouloudia réplique par Chratia qui voit son ballon rater le cadre de très peu. Le reste du temps, c'est une bataille au milieu du tableau sans que les attaques puissent prendre le dessus sur les défenses et c'est sur un score vierge que l'arbitre siffle la fin de la première mi-temps. En deuxième période, les joueurs saïdis affichent plus de conviction et portent le danger dans le camp des oranais par le biais de Dellaou et Chratia mais la défense asémiste reste vigilante notamment le gardien de but mais sur un contre Oumamar a failli tromper Chouih. A la 66', Chratia délivre les milliers de supporters. En effet, sur un centre de Boutabia Chratia ne laisse aucune chance à Bouhedda. A la 74', Tamoura, après un slalom dans la défense oranaise voit son tir arrêté difficilement par Bouhedda. A la 86', Chouih, excellent, évite l'égalisation à son équipe. Le MCS montre son véritable visage et qu'il était digne de la Nationale Une qu'il a quittée seulement une année.