Le délégué du secteur urbain d'Es Seddikia a pris en charge, hier, une opération de relogement de quelque 17 familles habitant l'immeuble, situé au 33, rue Kharrouba, à Gambetta, vers de nouveaux logements à Haï En-Nour, relevant de la commune de Bir El Djir, et ce, en présence des services de la police urbaine et des représentants de la daïra d'Oran. Le délégué du secteur indiquera dans ce contexte que l'opération s'est déroulée dans les meilleures conditions et sans aucune contestation, contrairement aux autres opérations de relogement. De leur côté, les bénéficiaires de cette opération ont exprimé leur satisfaction, vu que l'immeuble qu'elles occupaient était à risque et classé en zone rouge. Sachant que l'opération de relogement est entrée dans sa troisième phase cette année, les services de la daïra sont parvenus à évacuer près de 77 immeubles à risque et sachant que les opérations précédentes ont connu des contestations de la part des bénéficiaires, quant à l'exigüité des nouveaux logements qui leur ont été octroyés et ont ainsi profité à 18 familles qui habitaient à Gambetta et 16 autres, demeurant à Saint Eugène, en plus de 21 autres d'El Hamri. Parmi les 266 familles relogées, l'an dernier, dans cette même cité, se trouvent celles qui occupaient la fourrière communale, relevant de la commune d'Oran et enduraient des conditions de vie difficiles, à tel point que leurs enfants ont été atteints de maladies allergiques et respiratoires, tel que l'asthme, et ce, sans qu'aucune intervention des responsables locaux n'est à noter. A savoir que l'opération de relogement a également touché d'autres familles dont la situation était jugée dangereuse, tels que les habitants des quartiers d'El Badr et d'Eckmühl et dont la majorité des logements étaient précaires et dataient de l'ère coloniale. Selon les déclarations du wali, il y aura lieu d'un autre projet concernant 800 unités de logements qui seront consacrés aux familles, occupant le vieux bâti et il est attendu que ces opérations de relogement se poursuivent avant l'arrivée de l'été. Le programme global englobe de nombreuses familles et la priorité est donnée, selon le degré du risque que présentent leurs habitations. L'on a également recensé 1.600 bâtiments, faisant actuellement l'objet d'une enquête de la part des commissions spécialisées, désignées pour le suivi des constructions précaires. Il faut savoir que la wilaya a déjà connu de nombreuses opérations similaires, et ce, après avoir obtenu le feu vert de la part du gouvernement, pour concrétiser le programme de l'éradication des habitations précaires et des constructions illicites.