Une fois de plus, des collisions entre bus ont été à l'origine de deux accidents en fin de journée, le mardi. En effet, sur le boulevard Raspail aux Palmiers, les habitants de ce quartier d'habitude très calme, ont eu une montée d'adrénaline, lorsqu'un bruit sourd leur est parvenu. Il était 19h 40mn, lorsque deux bus se sont heurtés, le premier à une Mégane en stationnement et le second à un camion. Les parents inquiets sont immédiatement sortis, le visage, livide, craignant ainsi le pire. Une maman qui se trouvait alors sur le pas de sa porte, remerciera le ciel, vu qu'aucun drame ne s'était produit. «C'est l'heure où les enfants sortent, certains pour jouer au ballon et d'autres, pour des randonnées en vélo, d'habitude, c'est une rue très calme», affirmera-t-elle. «Mais voilà, depuis que la route principale a été fermée à la circulation, vu les travaux du tramway, dira-t-elle, et le détour de la circulation à travers cette artère dont le tapis vient tout juste d'être refait et les ralentisseurs ont tous été supprimés. En conclusion, nous vivons un vrai calvaire.» Puis elle ajoutera: «Les bus qui empruntent ce raccourci, ne respectent plus le code de la route et se croient ainsi tout permis. Si, à ce jour, on n'a compté aucun drame, le danger n'est pas pour autant à écarter.» «Il est plus qu'impératif, ajoutera un jeune, venu se joindre à la mère de famille, que les responsables réagissent, c'est devenu un enfer, ces engins de la mort, comme aiment à les appeler les riverains, roulent à une vitesse vertigineuse et bien des fois, on craint qu'ils ne percutent même les trottoirs sur lesquels nos enfants jouent, à la fin de la journée. Rappelons qu'il y a, à peine 24h, un autre bus de la ligne 31 a percuté de plein fouet le mur de l'enceinte du consulat du Maroc, tôt dans la matinée de ce mardi et il serait temps donc que les services de la direction du Transport prennent en main, d'une manière un peu plus rigoureuse, la qualité du service des transporteurs et l'anarchie est arrivée à son extrême et l'accident du bus, ayant heurté de plein fouet la façade d'une représentation diplomatique, en est une parfaite illustration.