Avec la prise en main de l'EPH de Télagh, à 60Km au sud de Sidi Bel-Abbès, par le nouveau directeur, en l'occurrence M.Ouchen, un vent nouveau prêtant à l'optimisme, semble souffler au sein de cet établissement hospitalier. Ce qui donne pleine satisfaction en matière de services et de prestations sanitaires au profit de la population locale à l'issue des renforts en moyens humains et matériels dont a bénéficié cette structure. Tel est le constat réconfortant établi par les éléments paramédicaux mais surtout des patients. Néanmoins, disent-ils non sans regrets depuis un certain temps, l'EPH de Télagh est actuellement dépourvu de médecins gynécologues et ce, depuis le départ définitif de la seule spécialiste dont le contrat de deux ans vient de prendre fin dernièrement. «Cette défaillance, diront des femmes alitées, nous fait penser au pire, sachant qu'en cas de complications majeures, les femmes enceintes sont contraintes d'aller consulter, et à quel prix, le seul médecin spécialisé, exerçant dans le secteur privé et/ou d'accepter, malgré elles, l'évacuation vers les services de maternité du chef-lieu de wilaya». Au niveau de l'EPH de Télagh, seconde plus importante ville de quelque 30.000 âmes, il faut au moins deux gynécologues capables d'alléger sensiblement la forte pression exercée sur l'établissement de Sidi Bel-Abbès.