Le coup d'envoi de la septième édition des Journées nationales du théâtre pour enfants d'Arzew n'a pas eu lieu comme prévu au courant de la première dizaine du mois de juillet en cours à la désapprobation des amoureux de la planche, accoutumés chaque année à suivre les récentes productions théâtrales au profit du jeune public avec la participation des meilleurs troupes culturelles de différentes wilayas du pays. Les raisons évoquées seraient, selon une source proche de la commune d'Arzew principale pourvoyeuse de fonds de la dite manifestation culturelle, liées à l'emploi du temps très chargé des encadreurs communaux. Toutefois, des indiscrétions font état d'une austérité budgétaire appliquée par la tutelle n'agréant exclusivement que les dépenses publiques prioritaires. Dommage pour une ville comme Arzew avide d'activités culturelles. Rappelons que des spectacles ludiques ont animé, chaque fin d'année scolaire, les menus précédents de cette manifestation depuis le lancement de sa première édition en 1986, au plus grand plaisir des amoureux du 4e art. En plus de son aspect concurrent, cet événement, se différenciait également par son aspect éducatif et s'affirmait comme un carrefour d'échange culturel. Des sujets très adorés des enfants et autres moins jeunes étaient mis en relief par les artistes participants à ces Journées théâtrales, tels que l'affection, la foi, la fierté, la bravoure, la clairvoyance etc. Le rideau donc ne s'est pas retroussé cette année comme à l'accoutumée et la fabuleuse salle de spectacle El-Mactâa est restée « barricadée » au grand dam de la population locale, habituée à être plongée dans le monde merveilleux de l'enfance. Les enfants en bas âge ne pourront malheureusement pas cette année admirer leurs inconciliables héros que sont l'honnête lapin, le rusé renard, le méchant loup et enfin le dupe âne. Le dit festival était aussi un vecteur pour la promotion des jeunes comédiens. De l'avis même de plusieurs artistes de renommée, les Journées nationales du théâtre pour enfants d'Arzew constituaient donc une incontestable aubaine à empoigner par les jeunes pour défendre leur talent sur les planches. Cette manifestation proposait, des années durant, aux jeunes artistes amateurs l'opportunité de montrer leurs prouesses et mettre en valeur par la pratique leur apprentissage au sein de leurs troupes respectives. Enfin, nous disons que le 4e art est un outil d'émancipation sociale porteur d'espoir, pour peu qu'on ne le mette pas aux oubliettes. A bon entendeur!