L'Association El-Micheket des malades atteints de sclérose en plaques (SEP) de la wilaya de Sidi Bel-Abbes a organisé, en fin de semaine, une réception marquant son agrément officiel par les pouvoirs publics et de ce fait de début de ses activités. Cette cérémonie, qui s'est déroulé au siège de l'INFSP de Sidi Bel-Abbès a été marquée par la présence des médecins traitants de cette maladie exerçant au niveau du CHU de Sidi Bel-Abbès, en l'occurrence les docteur Hamimed et Sadouni Mourad, ainsi que d'autres invités. Souhaitant la bienvenue à toutes les personnes présentes venues manifester leur appui et leur sympathie aux membres de l'association naissante, Mme Zaidi Assia, présidente de l'association, a exposé les objectifs de l'Association, à savoir l'amélioration de la prise en charge des malades atteints de SEP sur le plan médical, sur le plan psychologique et sur le plan matériel. Sur le plan médical, l'association se fixe pour objectif de faire les démarches nécessaires pour activer l'ouverture de la nouvelle structure de rééducation, construite au sein du CHU et toujours fermée. Parallèlement au bâtiment construit depuis deux années, il est prévu une piscine, divers appareillages spécifiques et un personnel spécialisé pour la prise en charge des malades atteints de scléroses en plaques. «Il faut le dire, le fait que la structure n'ait pas encore ouvert ses portes pénalise considérablement les malades atteints de scléroses en plaques qui nécessitent souvent un traitement d'urgence et des soins continus», fait-on remarquer. Intervenant dans le même sens, le Docteur Hamimed dont tout le monde loue les compétences et le grand dévouement aux malades, a brossé pour l'assistance un tableau descriptif de cette maladie particulièrement handicapante. Sur le plan psychologique, le docteur Saadouni Mourad, psychologue et chef du Service audiovisuel à l'université de Sidi Bel-Abbès, qui a été parmi les premiers à apporter son aide précieuse et sa grande expérience, a souligné que la prise en charge psychologique était tout aussi importante pour ces malades que la prise ne charge médicale. Sur le plan matériel, la présidente relève le cout très élevé des traitements et analyses qu'exige la prise en charge des malades atteints de SEP: l'analyse d'IRM par exemple coute plus de 20.000 Da et beaucoup de malades sont loin d'avoir les moyens financiers nécessaires. Une aide financière aux malades, surtout aux plus démunis devient dès lors absolument nécessaire.