La brouille née de la liste des pays à risque qui incluait l'Algérie, semble dépassée. En effet, Américains et Algériens ont décidé de coopérer dans le domaine de la «détection des faux documents de voyage ». Dans ce cadre, deux experts américains, Neville Kramer et Ron Bright, ont dispensé une formation de quatre jours sur la question au profit de 23 inspecteurs des Douanes algériennes, selon TSA. La formation s'est déroulée du 18 au 21 juillet à l'Ecole de Formation, de Fonctionnement et de Recyclage de Ben Aknoun, selon l'ambassade US à Alger. Les inspecteurs des Douanes algériennes «ont été initiés aux techniques de détection des faux documents de voyage ainsi qu'à leur exploitation dans des enquêtes criminelles», a indiqué hier la cellule de communication de l'ambassade américaine à Alger. «Etant confrontés à des défis communs, les Etats-Unis et l'Algérie peuvent grandement bénéficier d'un échange de méthodologie, des leçons apprises et des meilleures pratiques dans le domaine de la détection des faux documents de voyage», ajoute la même source qui précise que «l'Algérie demeure un partenaire essentiel pleinement engagé dans la guerre contre le terrorisme. Elle est à la pointe de la lutte contre la criminalité transnationale». Selon TSA, cette coopération dans le domaine de la lutte anti-terroriste intervient dans le cadre du programme ATA, qui est géré par le Bureau de la sécurité diplomatique relevant du Département d'Etat américain. Le programme ATA a été créé en 1983 sur autorisation du Congrès comme une initiative majeure pour lutter contre le terrorisme international. Ce programme a permis de former des dizaines de milliers d'agents de sécurité dans plus de 112 pays.