A.S., 22 ans, condamné en première instance par le tribunal d'Oran, en juin dernier, à 18 mois de prison ferme pour usurpation d'identité, a comparu en fin de semaine devant la cour d'appel d'Oran où le représentant du ministère public a requis à son encontre le maintien de la première peine. Les faits remontent au 23 mai dernier quand le prévenu se rendait à la sûreté pour se faire délivrer un document. Là, il se présentera comme un élément de la sécurité militaire et s'accrochera avec le chargé de la réception. La situation s'envenimera et le jeune se fera arrêter. Entendu par la police judiciaire, il maintiendra ses déclarations. Mais voila qu'un agent de la circulation qui le reconnaîtra. Ce même individu était interpellé, quelques jours auparavant, au niveau du carrefour de la cité émir AEK où il s'était accroché avec un automobiliste. Il aurait fallu alors l'intervention les éléments de l'ordre pour rétablir la circulation, bloquée à cause de cette prise de bec. Le même individu s'était alors présenté comme étant un procureur de la République. Lors de l'enquête, le prévenu reconnaîtra les faits et dira, pour se disculper, qu'il était subjugué par ces deux corps depuis son jeune âge. Mais en appel, il changera de déclarations et ne reconnaîtra que l'incident ayant eu lieu au siège de la sûreté de wilaya. L'affaire a été mise en délibération.