Près de 18.000 vacanciers ont déjà fréquenté la plage St-Michel, à Arzew, depuis l'ouverture de la saison estivale, le 1er juin 2010, apprend-on auprès d'une source fiable.Le pic d'affluence a été enregistré le week-end dernier avec, notamment, 2.000 estivants qui ont fui la chaleur torride qui a régné la journée du vendredi 16 juin et qui avait atteint, rappelons-le, la barre des 42 degrés Celsius. Pour ce qui est de la seconde quinzaine du mois de juin, les estimations ont fait état de seulement 3.600 adeptes de la grande Bleue qui ont fréquenté ces rivages. L'emprise du mondial de football sur les esprits et, surtout, la fraîcheur de l'eau, à 17°, ont quelque peu tempéré l'engouement pour les plages. Selon la même source d'information, les sept surveillants de baignade exerçant au niveau de la plage St-Michel seraient intervenus 14 fois, du 1er au 18 juillet en cours, pour porter secours à des imprudents. Entre autres, deux évacuations vers l'hôpital d'El-Mohgoun ont été effectuées. L'une pour hydrocution et l'autre pour une crise d'asthme sans gravité. Les secouristes, quelque peu dépassés par l'affluence des baigneurs, redoublent de vigilance, surtout quand on sait que la plage en question est caractérisée par la présence de chenaux et autres cryptes immergées et à forts courants sous-marins. Ce qui représente un réel danger pour ceux qui ne connaissent pas les lieux. Le seul point noir réside, c'est celui de l'absence totale des prestations de service au niveau de la plage St-Michel pourtant dotée de moyens matériels n'ayant rien à envier à d'autres sites. A ce titre, on notera que des cabines neuves (toilettes et douches) ont été installées, tout près du poste de contrôle de la Protection civile, mais qui sont restées closes au grand dam des usagers. Ces derniers s'interrogent sur l'intérêt de ces sanitaires qui ont coûté les yeux de la tête aux contribuables si elles restent fermées. On notera enfin qu'aucun décès par noyade n'a été enregistré à St-Michel depuis que cette plage a été assignée dans le répertoire des plages autorisées à la baignade. Il est à rappeler qu'en 2001, un jeune citoyen qui venait de convoler en justes noces, et venu de Koléa, a été victime d'une mort par noyade alors que le site était alors non surveillé.