Un dénuement terrible s'abat sur la région touristique de Kristel et les doléances des riverains ne cessent d'augmenter et la dernière en date concerne, cette fois-ci, le désagrément causé par la présence des carrières activant dans la région, des usines à ciel ouvert, portant atteinte à la santé publique. Ce problème a pris une autre envergure après la multiplication de ces usines dont le nombre a atteint les 9 carrières, alors qu'avant il n'existait qu'une seule au niveau de la région urbaine de Tasdout. La multiplication de ces carrières a conduit à la détérioration de l'environnement dans la région, sans parler des risques encourus, quant à la santé publique et ce, vu la pollution engendrée par l'activité de ces usines et outre l'asphyxie qui en résulte, surtout chez les malades souffrant de maladies chroniques, telles que l'asthme et les allergies. Malheureusement, les enfants et les personnes du 3ème âge restent les catégories les plus lésées par cette situation. D'une autre part, les riverains résidant à proximité de ces carrières, ont constaté la détérioration de leurs habitations par l'apparition de fissures, causées, selon eux, par les explosions répétées auxquelles on a recours pour la destruction de la roche dure, vu qu'actuellement ils utilisent des explosifs de plus en plus puissants. Quant aux femmes au foyer, elles se plaignent aussi de la poussière qui s'infiltre quotidiennement dans leurs maisons, leur donnant ainsi plus de travail. Un autre riverain confiera également que lors des explosions, il est arrivé que les débris résultant de l'explosion atterrissent parfois tout près des habitations, comme c'était le cas, lorsqu'un gros roc est tombé à proximité de la mosquée, un incident qui n'a, fort heureusement causé aucun dégât. Un autre citoyen déclarera que cette situation a porté atteinte aux récoltes agricoles et que lorsqu'ils se sont plaints, à maintes reprises, les autorités compétentes leur ont répondu que ces carrières sont source de vie pour 5.000 travailleurs et que leur fermeture pousserait malheureusement toute cette main d'œuvre au chômage. Or, notre interlocuteur poursuivra pour dire qu'ils ne souhaitaient pas leur fermeture et que tout ce qu'ils voulaient, c'était alléger la pression et réduire la cadence des explosions, en plus du fait d'organiser des tournées d'arrosage pour atténuer la poussière, ce qui n'est pas trop demandé, vu que cette situation menace aussi l'aspect touristique de la région Alors que ces carrières poursuivent leur activité sans être inquiétées, le président de la délégation exécutive de Kristel, Djellat Abdelkader, indiquera que «ces carrières ne respectent pas les critères et les mesures de sécurité requises pour cette activité et nous avons demandé aux responsables, à plusieurs reprises, de réduire la quantité d''explosifs utilisés dans leur activité, sauf que la situation n'a guère changé, sans parler du fait qu'ils sont obligés d'arroser, après chaque explosion, pour atténuer la poussière. Malheureusement, rien ne se fait.»