Les 70 jeunes, attributaires de locaux professionnels réalisés dans la cité des Plateaux à Arzew, dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, affirment n'avoir toujours pas les moyens de réaliser leurs rêves, à travers le lancement d'ateliers d'artisanat et de métiers professionnels. Selon les attributaires, ces locaux ne sont pas raccordés au réseau d'électricité et demeurent ainsi privés d'éclairage, depuis novembre dernier. Il faut aussi dire que la population, habitant ce quartier, misait énormément sur l'ouverture de ces projets, vu que le quartier manque d'un nombre important d'infrastructures et de certaines prestations de proximité. Les jeunes bénéficiaires de ces locaux affichent beaucoup de frustration et disent qu'ils voient leurs rêves tomber à l'eau, si la situation n'est remédiée en leur faveur dans les plus brefs délais possibles. Ils confient: «Nous ne pouvons pas lancer nos activités commerciales dont la nature dépend de la disponibilité de l'électricité. Nous sollicitons donc dans les plus brefs délais, l'intervention de la tutelle. Ces locaux manquent aussi d'eau et de gaz, et leurs accès ne sont ni aménagés, ni bitumés et comme ils sont inoccupés, ils sont exposés à la détérioration et au saccagement. D'autres disent: «Nous étions obligés d'accepter ces structures commerciales, et ce, en dépit de leur positionnement sur un site isolé. Nous n'avions pas le choix, nous avons longtemps souffert de l'amertume du chômage et nous voulions à tout prix nous accrocher à l'espoir d'intégrer le marché du travail. Mais voilà presque une année que nous attendons le raccordement des locaux professionnels aux réseaux d'alimentation électrique. Le problème réside dans le fait que les contrats de location que nous avons signés avec la commune nous oblige à nous acquitter mensuellement des frais de loyer ainsi que des droits de fiscalité, depuis la date de la remise des clefs», nous explique-t-on. Les jeunes attributaires de ces locaux réclament donc l'intervention de la tutelle, afin de préserver ces structures ayant coûté au trésor public des budgets colossaux et de leur permettre aussi de lancer leurs petits ateliers concernant les métiers professionnels. Il y a lieu de noter que la détérioration des locaux professionnels réalisés dans le cadre du programme présidentiel est constatée dans plusieurs wilayas du pays.