Selon le porte-parole de la police saoudienne, Abdel Mohcine El Maymène, les personnes suspectées d'être impliquées dans la mort de la jeune Sarah âgée de 15 ans, alors qu'elle effectuée la Omra avec son père, ont été arrêtées. Le fonctionnaire assuré que les assassins présumés seront jugées suivant la charia. Par ailleurs, selon certaines version, en se défendant énergiquement, les assassins ne sont pas parvenu à violer l'adolescente qui a, selon certaines sources, cassé le bras à l'un de ses agresseurs. Ces derniers seraient des Yéménites. La déclaration du Saoudien n'a pas pu calmer les pèlerins algériens qui réclament l'exécution de la peine de mort à l'encontre des criminels. Ces derniers réclament justice et insistent pour que la punition ait lieu en public, près de la mosquée Aicha. Les Algériens veulent que la sentence soit exécutée avant qu'ils ne quittent les Lieux Saints de l'islam. Ces derniers se sont dispersés, après l'intervention du Consul général d'Algérie, à Djeddah, et se sont rassemblés en solidarité avec le père de la victime. Selon les informations parvenues de la Mecque, Sarah –une algérienne résident en France- avait demandé mercredi soir la permission à son père pour aller manger avec une femme qui logeait dans le même hôtel. Une heure après, le père de la victime rencontre la femme en question. Cette dernière lui affirme qu'elle n'avait pas vu sa fille. Le père entame les recherches, aussitôt, et au moment de prévenir les services de sécurité, un des pèlerins lui apprend qu'un corps sans vie venait d'être retrouvé dans l'hôtel voisin. Il se déplace sur les lieux et identifie le cadavre de sa fille. Après examen du corps, plusieurs traces de coups ont été décelées sur différentes parties, ce qui indique que Sarah a été agressée. Boumediene El Khatib, le père de la victime a déclaré que sa fille pratiquait le Taekwondo et qu'elle aurait su résister à une agression. Il est certain qu'elle s'est défendue farouchement. Selon certains témoignages, elle se serait débattue et aurait même cassé le bras d'un des agresseurs, ce qui suppose que les agresseurs, paniquant d'être reconnue, ont jeté la jeune adolescente de la terrasse de l'hôtel et qu'ils ne seraient pas parvenus à commettre l'acte bestial qui les avait guidés, au départ. La famille de la victime a quitté la Mecque et rejoint la France, confiant aux services consulaires la lourde tâche de l'enterrer à la Mecque. Si la presse saoudienne arabophone ne parle pas de viol, d'autres journaux anglophones révèlent qu'une des personnes arrêtées, un yéménite, a reconnu qu'il était sur les traces de la jeune fille depuis son arrivée de France. Parmi les suspects également, selon la presse, deux Bangladais et deux Yéménites qui travaillent à l'hôtel. Cheikh Berbara, le directeur général de l'Office du Hadj et de la Omra, a affirmé que les informations qu'il détient accréditent la version selon laquelle le meurtrier est yéménite et non bangladais.