Le 7 avril 2009, et suite à des informations parvenues aux services sécuritaires de Béchar sur un réseau de trafic de stups activant entre l'Algérie et le royaume chérifien, une enquête est ouverte. Le lendemain, une souricière est tendue au lieu-dit Oued Ejdid aux trafiquants. Un homme venant d'une colline et se dirigeant vers l'oued est aperçu. Puis deux hommes qui venaient à sa rencontre. C'est là que les éléments sécuritaires interviennent. Mais les trafiquants n'hésitèrent à s'y opposer avec des armes blanches, poussant un élément des forces de sécurité à utiliser son arme en blessant l'un des trafiquants qui est arrêté ainsi que son complice alors que le troisième réussit à franchir la frontière. Interrogé, H.A., un Marocain, reconnaît les faits et donne les noms de ses complices. La deuxième personne arrêtée, de même nationalité, abonde dans le sens du précédent, ajoutant qu'ils étaient en possession de 24 Kg de kif qui devaient être remis à des Algériens. Une enquête est alors ouverte et un troisième mis en cause est arrêté à Boughal, à la frontière sud avec le Maroc. Le reste du groupe est ainsi identifié, 25 éléments dont 12 seront arrêtés. L'enquête déterminera qu'il s'agit d'un vaste réseau de narcotrafiquants dont les maillons s'étendent jusque dans le territoire marocain. Le 15 avril de la même année, les douze mis en cause interpellés ont été écroués pour trafic de stupéfiants et détention d'armes blanches. Appelés hier devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, ile se sont confondus en contradictions, chacun essayant de charger son complice. Au cours du réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la perpétuité contre les mis en cause et l'affaire a été mise en délibération.