Le coup d'envoi de la douzième édition des «Journées théâtrales maghrébines de la Mekerra» a été donné, jeudi en début de soirée, au Théâtre Régional de Sidi Bel-Abbès, sous le signe de la «Journée africaine pour la paix et la sécurité». La cérémonie d'ouverture de ces nouvelles joutes théâtrales, mettant en lice jusqu'à mercredi prochain, quelque sept troupes invitées, dont trois algériennes, deux marocaines, une tunisienne et une libyenne, été marquée par la présentation de la nouvelle pièce du TRSBA « Chadhaya » (éclats) qui a remporté cette année 2010 le grand Prix du Festival national du théâtre professionnel. Cette pièce « hors compétition » dédiée à l'œuvre plurielle de Kateb Yacine, « le séducteur des étoiles et sa muse Nedjma dans tous ses éclats poétiques », a littéralement subjugué les spectateurs présents, surtout les amateurs du quatrième art, qui ne se sont pas empêchés d'applaudir à tout rompre ce spectacle total monté de « mains de maîtres » par une équipe d'authentiques professionnels. Pour rappel les pièces programmées à cette important rendez-vous théâtral sont : « Hanin Ellil » de la troupe de théâtre arabe de Benghazi (Libye), « El Habl Elmoutahadel » de la compagnie théâtrale Eddik de SBA, « Taâm Ettin » de la troupe Masrah Abaâd (Maroc), « Dhoyof essénator » de l'association culturelle Masrah Chlef, « Abyadh oua aswed » de l'association dramatique de la création artistique (Maroc), « El merlih » de la troupe Masrah Ettadj de Bordj Bouarreridj et « Djawanih el mahabba » de l'association de la jeunesse théâtrale Hammam Soussa (Tunisie). Parallèlement à ces représentations théâtrales, les organisateurs prévoient également deux journées d'études sur la « notion de modes et de valeurs » dans l'écriture théâtrale maghrébine avec la participation annoncée d'un groupe de chercheurs universitaires et de dramaturges, parmi lesquels le docteur Driss Guergoua, chef de département arts dramatiques de l'université de Sidi Bel Abbès, les professeurs Hamdaoui Djamel de l'université Nador (Maroc), Kaddour Djeddi de l'université de Sétif, Abdelkrim Benaissa de l'université de Tlemcen, Sahnoun Mohamed et Lakhdar Mansouri de l'université d'Oran. Par A. Abbad