«Une pensée à Djillali Amarna-Raina Rai…», «Solidarité pour Djillali…», «Aidons Djillali Raina Rai…», «Tendre une main, sauver une légende…» Depuis, le début de l'année une véritable chaine de solidarité se tisse sur la toile pour sensibiliser les internautes algériens à venir en aide à l'ancien chanteur de Raïna Raï et Amarna, Djillali Rezkallah, qui lutte depuis plus de deux ans contre un méchant cancer de l'estomac. Contraint à une sédentarisation forcée du fait de la prise en charge médicale de sa lourde pathologie qui le soumet plusieurs fois par semaines à d'éprouvantes séances de chimiothérapie, éloigné depuis longtemps de la scène malgré quelques courageuses réapparitions à l'occasion du festival annuel du raï de Sidi Bel-Abbès, se trouvant actuellement sans ressources, «traqué par l'indigence et la précarité traitresse», cette authentique idole des jeunes des années 80 et 90 qui représentait l'une des valeurs sûres de la chanson à faire la jonction entre le old et le new raï, n'arrive plus aujourd'hui à vivre et faire vivre sa famille et quatre adorables enfants tous en bas âge. Informés tardivement de sa situation difficile, nombre de ses fans n'ont pas manqué ces derniers jours à multiplier les initiatives sur le web, à travers notamment Youtube, facebook, et d'autres sites et blogs associatifs, pour l'aider au moins à l'acheter des médicaments qui coutent cher ou entretenir un niveau de vie en deçà du supportable pour un artiste digne de ce nom qui a porté haut la voix de l'Algérie culturelle aux Etats Unis, en France et dans un grand nombre de pays du monde. Lors de son journal de vingt-heures du vendredi 8 octobre, un reportage de la télévision nous a montré le grand chanteur du mythique groupe ‘Raïna Raï' qui a enflammé les foules sur les scènes algériennes et mondiales, comme un homme très affaibli par la maladie qui le ronge mais souffrant surtout en silence de ne pouvoir subvenir aux besoins de ses petits princes de la Cité Sorecor. Hier mercredi, il a eu encore le courage d'intervenir sur les ondes de la radio locale pour lancer un SOS en direction des responsables locaux pour venir en aide à sa famille et lui procurer une éventuelle prise en charge dans un hôpital spécialisé de l'étranger. Son appel sera-t-il entendu ?