Le secrétaire général de la section syndicale de l'entreprise de récupération des déchets ferreux, a déclaré que les travailleurs organiseront ce lundi une journée de protestation au niveau des unités relevant de l'entreprise, dont les locaux se trouvent au boulevard Adda Benaouda. Notre interlocuteur précisera également que cette protestation sera nationale vu que les travailleurs des entreprises de Annaba et d'Alger ont également rejoint ce mouvement contre la décision gouvernementale qui stipule l'interdiction d'exporter les déchets ferreux. Une décision que les travailleurs décrivent d'arbitraire étant donné qu'elle menace l'emploi de plus de 1.000 travailleurs qui craignent l'arrêt de l'activité de leur entreprise. En ce sens, le SG de la section syndicale d'Oran indiquera que la décision d'interdire l'exportation des déchets ferreux a été annoncée le 28 août dernier, et entrera en vigueur dès le 29 décembre; or le ministère du Commerce a refusé le renouvellement des cahiers de charges relatifs à l'activité des opérations d'exportations ainsi que les autorisations dont la validité a expiré le mois de juin dernier. Des mesures entreprises bien avant l'annonce de ladite décision gouvernementale. Cela se passe pendant que les exportateurs du secteur privé bénéficient de nouvelles autorisations ainsi que des cahiers de charges qui leur permettent à nos jours d'exercer l'activité d'exportation des déchets ferreux via le port d'Oran, alors que ces opérations ont cessé au niveau du port de Annaba et celui d'Alger ainsi qu'au niveau du port de Ténès. Sur un autre registre, le représentant de la section syndicale soulignera également que l'entreprise en question détient 3 contrats avec des opérateurs étrangers pour les approvisionner en déchets ferreux, sachant que l'entreprise a encaissé d'avance l'argent des contrats. D'autre part, il indiquera qu'elle stocke entre 15.000 et 20.000 tonnes, mais face au refus de la tutelle à renouveler les cahiers de charges et à délivrer les autorisations d'exportation, les travailleurs sont en chômage technique. De ce fait, les travailleurs interpellent le ministère compétent pour qu'il reconsidère la décision gouvernementale et qu'il interdise l'exportation des déchets ferreux.