Un nombre de parents, dont les élèves sont scolarisés à l'école primaire El Khanssaâ, dans la commune de Oued Tlélat, ont exprimé leur inquiétude suite aux dangers qu'encourent leurs enfants face au risque d'écroulement des murs de l'une des classes qui se trouve dans un état déplorable, notamment après les dernières chutes de pluie qui ont endommagé davantage le lieu. Les parents d'élèves déclareront: «les chutes de pluie de l'automne et de l'hiver risquent d'endommager toute la classe où sont scolarisés les élèves de la première année primaire. Il s'agit d'une classe qui côtoyait deux autres ainsi que deux logements de fonction situés au premier étage et qui ont été démolis, le mois d'août écoulé, suite à une décision des responsables techniques sans pour autant procéder à la démolition de la classe en question. Cette situation a conduit les élèves à la double vacation, pénible d'ailleurs, faut-il le dire, pour les élèves et même les enseignants qui ont été privés de la demi-journée de repos du mardi. Sans compter les heures supplémentaires qu'ils ont dû faire, vu le manque de locaux à savoir trois salles pour tous les niveaux du premier palier et une classe seulement pour la classe préparatoire. Ce qui engendre une grande perturbation au niveau de l'emploi du temps. De son côté, le président de la commune déclarera à ce sujet: « la situation se poursuivra tout au long de la saison scolaire vu que les travaux de réalisation des deux classes n'étant pas encore été lancés, ils dureront pendant 06 mois au moins. Il faut dire que tous les problèmes de l'école El Khanssaâ, construite en 1880, n'ont pas connu de solution, à ce jour. Nous avons inspecté les deux classes en question, dont l'une comprend un plafond avec plusieurs effondrements partiels, l'autre avec des fissures aux murs, à tel point que l'on peut carrément voir la rue, et les passants peuvent très bien voir l'intérieur de la classe, suite à l'entame des travaux de démolition. Cette situation périlleuse va inciter les responsables de la commune à participer aux frais pour l'accomplissement des travaux des deux classes. Concernant les préoccupations des parents, le maire déclarera : « ces failles ne nous ont pas été communiquées, ni par des correspondances, ni par des demandes verbales de la part des parents d'élèves de l'école. La sécurité des élèves passe avant tout, et elle nous importe tout comme elle importe leurs parents ». Notre responsable ajoutera qu'il réside en face de l'établissement et qu'il fera tout son possible pour assurer la sécurité des enfants, en tranquillisant les parents que les murs de cette classe sont encore solides, selon l'avis émanant des parties techniques qui ont décidé de démolir seulement les deux classes et les deux logements de fonctions périlleux. »