Selon les services de la direction de l'Environnement, certaines cliniques privées et laboratoires continuent de jeter les déchets médicaux dans les décharges publiques, en dépit des risques multiples qui en découlent et la menace que cela présente pour la santé des citoyens. L'on saura aussi qu'une quantité de quatre tonnes de médicaments périmés demeurent stockées dans les dépôts de l'ex-société Digromed à Chtaïbo, ladite entreprise étant actuellement dissoute. Ces données ont été révélées en marge du cycle de formation organisé au profit de l'encadrement du ministère de l'Aménagement du territoire de l'Environnement et du Tourisme, et auquel ont pris part des cadres de l'inspection de l'Environnement et un représentant du bureau d'hygiène de la commune. Les intervenants ont souligné que plusieurs communes refusent de récupérer les décharges qui contiennent des déchets médicaux, par souci de contracter des maladies dangereuses. Il a été souligné que 16% des déchets jetés dans les décharges publiques proviennent des établissements de santé et peuvent être à l'origine de maladies épidémiques. Un taux de 03% de ces déchets est d'origine pharmaceutique. Les intervenant révèlent aussi que «90% des centres d'enfouissement réalisés par le ministère de la Santé ont fait preuve d'échec vu qu'ils n'ont pas jouit d'une bonne étude avant qu'ils ne soient réalisés, ce qui reflète la mauvaise gestion de ces centres. » Les déchets provenant des cliniques de chirurgie dentaire constituent, à leur tour, une menace réelle pour les citoyens. Les services de la direction de l'Environnement tiennent à préciser que le problème des déchets médicaux concerne en premier lieu les cliniques et les laboratoires privés. Les participants à ce cycle de formation estiment qu'il est nécessaire qu'une convention soit signée entre les centres hospitaliers et les établissements privés de santé, afin que les déchets médicaux produits par ces derniers soient traités par les incinérateurs existant dans les établissements publics. Selon les responsables sur place, une étude est en cours pour se débarrasser de ces médicaments périmés.