Durant trois jours, une formation continue sur les risques infectieux dans le domaine de l'hygiène en milieu hospitalier a été organisée au profit du personnel en poste dans les services médicaux du CHUO. Cette formation, indique-t-on, répond au souci des responsables du département de la Santé publique qui accordent, ces deux dernières années, une importance à l'environnement et au cadre de travail au niveau de l'ensemble des infrastructures de santé et surtout d'assurer la protection du personnel en contact direct avec les malades pour éviter des accidents de travail ou des expositions aux risques professionnels infectieux. Cette formation, qui a été pilotée durant trois jours par des experts du laboratoire « NOSOCLEAN », a débuté par une visite des services de la maternité pour un état des lieux et des exercices pratiques de démonstration et manipulation des équipements pour l'entretien et la désinfection du matériel d'intervention qui est utilisé dans les opérations chirurgicales ou autres. Ces différentes phases du programme de formation, qui ont été arrêtées en collaboration de la direction du CHUO, ont donné lieu à des communications à l'amphithéâtre et ont été animées par des experts du laboratoire. Ils ont traité de l'hygiène en milieu hospitalier, de la prévention, du traitement et de la stérilisation du matériel médical à risques. L'on saura sur ce plan que la prévention sur les risques infectieux pour les professionnels de santé publique doit être une partie intégrante de la lutte au quotidien, notamment pour ce qui est des infections nosocomiales ou des accidents d'exposition au sang. Les professionnels de la santé et autres personnels en poste dans ces structures étatiques ou privées sont pour une nécessité d'un programme de prévention et la mise en place de mesures spécifiques pour leur protection sans oublier l'aspect environnemental. C'est ainsi que, selon un rapport présenté pendant les travaux de l'APW, quelque 4 800 tonnes de déchets hospitaliers sont générées annuellement par l'ensemble des infrastructures de santé en exercice dans la wilaya. Par manque d'incinérateurs spéciaux ou d'entreprises spécialisées dans le ramassage ou le tri de ces déchets, une grande quantité est déversée dans des décharges municipales ou sauvages sans tenir compte du risque sur la santé des riverains. Sachant que des enfants utilisent ces décharges pour la récupération des objets qu'ils revendent pour se faire un peu d'argent de poche ou subvenir au budget familial.