Un enseignant coranique âgé de 38 ans, répondant aux initiales K. N., a comparu devant le tribunal délictuel d'Arzew pour répondre des accusations insultes et injures, suite à la plainte déposée par l'imam de la mosquée située à Aïn Bia, où l'accusé enseigne. Les faits de cette affaire se présentent comme suit: l'imam B.M. a été désigné par la tutelle pour occuper son poste au niveau de ladite mosquée où se trouvait une salle, propriété du ministère des Affaires religieuses et où l'enseignant dispensait des cours sans autorisation. C'est alors que l'imam est intervenu pour l'empêcher d'exploiter la pièce, et ce, en procédant à sa fermeture. Sauf que cette démarche a attisé la colère de l'enseignant qui est allé voir l'imam le traitant de tous les noms, selon le témoignage de l'imam. Le mis en cause a pour sa part nié les faits qu'on lui reproche en déclarant qu' en voyant la salle fermée par l'imam, il s'est dirigé vers ce dernier pour demander des explications, or l'imam ne lui a prêté aucune attention et c'est ce qui a attisé sa colère sans pour autant l'insulter. La défense de l'accusé a présenté un document attestant que son client est un commis de la Zaouïa, ce qui lui donne le droit d'enseigner dans cette salle, en ajoutant que la manœuvre de l'imam visait à expulser son client pour qu'il puisse utiliser la salle comme garage pour sa voiture. Le procureur a requis une amende de 25.000 Da à l'encontre de l'accusé. Le verdict sera prononcé le 3 novembre prochain.