Nous apprenons de sources de la société de gestion des zones industrielles à Oran, qu'une série de mesures rigoureuses seront prises en guise de sanctions contre les responsables des unités industrielles accusés d'être à l'origine de certains agissements portant atteinte à l'environnement et à la santé publique. Parmi ces agissements polluants et nuisibles, le déchargement des déchets industriels dans les lieux situés au cœur du tissu urbain. Nous sources révèlent que des dizaines de sociétés n'ont donné, aucune suite aux multiples mises en demeure qui leur ont été notifiées conjointement par les services de la direction de l'Environnement et ceux de la cellule de protection de l'environnement relevant de la gendarmerie, et qui les sommaient de réaliser des stations d'épuration des eaux usées ainsi que des canalisations des eaux sanitaires. Certains opérateurs installés dans la zone industrielle de Hassi Ameur figurent, sans doute, parmi ceux pointés du doigt dans cette question, eu égard à l'ampleur de la problématique environnementale qui pèse sur la population de Hassi Ameur, et dont ils seraient les auteurs. En effet, l'ampleur de la pollution dans la localité de Hassi Ameur, induite par l'activité de la zone industrielle est devenue, une question épineuse dont la prise en charge nécessite un programme d'action d'urgence. Les 3.500 habitants de la localité de Hassi Ameur, se sentent concernés par les conséquences directes de cette pollution. Cet état de fait résulte du non- respect des critères réglementaires inhérents à la préservation de l'environnement et de la santé publique. Selon des sources averties, certains chauffeurs de camions travaillant pour le compte de ces unités industrielles, procèdent au déversement des liquides industriels dans les lieux situés en plein tissu urbain. Ceci affecte directement la santé des riverains qui, de plus en plus, souffrent des problèmes respiratoires et allergiques à cause de la fumée intense dégagée des usines de productions de détergents, des huiles et du cuire. L'on croit savoir aussi que ces individus saisissent, souvent, la période des journées pluviales pour commettre cette infraction. Résultat: les différentes voies reliant la zone industrielle à l'agglomération urbaine sont souvent inondées par des eaux et des liquides usés et parfois toxiques. Ce qui a compliqué davantage la situation, c'est le raccordement de certaines unités industrielles aux canalisations du réseau sanitaire, réalisé au profit de la population. En cas de problème d'obstruction, les habitants sollicitent l'aide de la commune, afin que cette dernière mette à leur disposition des engins de vidanges des avaloirs. Il faut dire que la zone de Hassi Ameur est confrontée à une véritable catastrophe écologique, vu la dégradation alarmante de l'environnement provoquée par la prolifération des déchets industriels toxiques et non toxiques, produits par les unités qui y sont implantées. Le nouveau wali d'Oran, fraîchement installé, a affirmé qu'il était prêt a décider de l'ensemble des mesures nécessaires à un traitement définitif de cette épineuse question.