La commune de Misserghine, 430 000 M2 de superficie totale, avec des groupes d'habitation éparpillés, connaît jusqu'à l'heure actuelle, une absence de moyens et d'équipements pour l'entretenir. Alors que le budget alloué à cette commune ne dépasse pas les six millions de dinars qui ne suffisent même pas à couvrir les revêtements des routes en mauvais état depuis des années. L'aménagement urbain nécessite plusieurs opérations qui sont inscrites depuis belle lurette à leur tête le ramassage des ordures qui connaît lui aussi un handicape de taille avec l'absence de moyens. Dans le provisoire qui dure, le tracteur agricole convié au ramassage des ordures ménagères doit se déplacer à la décharge d'El Karma quotidiennement, avec tous les risques qui peut provoquer aux automobilistes. Alors qu'en réalité le tracteur agricole ne doit pas utiliser la voie réservée aux véhicules et camions. Ceci d'une part, d'autre part, et devant ce manque de moyen l'indifférence et l'incivisme de certains citoyens, qui pour se débarrasser de leurs ordures ménagères et les restes de déchets de matériaux de construction, n'hésitaient pas à les jeter aux bords et accotements des chaussées des routes dont l'axe Misserghine Senia en créant des décharges sauvages et la propagation des odeurs nauséabondes que dégageaient ces tas d'immondices devant les utilisateurs de la route et près des habitations. Les moyens de transport urbain font défaut et pénalisent les étudiants affectés à l'université de Belgaid à Bir El Djir. La municipalité qui disposait de deux bus, avait décidée la mise au profit des étudiants un des bus pour leur assurer le transport, mais peine perdue puisque cette dernière a reçu une fin dee non recevoir de la tutelle. Donc les étudiants de cette commune devront se débrouiller, pour arriver à 8 heures à l'université et ce n'est pas chose facile. Les absences répétées pour raison de défaut du transport ont déjà battu le record Misserghine qui abrite deux zones d'activité très importantes, demeure sans ressources financier pour son aménagement urbain dans tous les domaines. Et les conditions de vie des habitants en dehors du centre demeurent aussi un calvaire, dans le domaine de l'éclairage public, le transport urbain, la création de marché d'approvisionnement, le ramassage des ordures et en dernier les abris bus. Devant toute cette situation, on continu, nous dira un élu à convoiter la terre agricole, pour le bâtiment, il ajouta qu'une terre agricole en bordure de l'extension du 4eme périphérique, a été visée depuis 4 années pour la transformer au béton pour 900 logements. Tous le monde se pose la questionsuivante: pourquoi délaisse-t-on la mauvaise terre au sud de la ville, pour convoiter la bonne terre fertile et très agricole au béton?