L'incident s'est produit ce samedi à la mi-temps du match de championnat opposant le Mouloudia club d'Oran à son homologue Bordj Bou Arreridj. Selon ce qui a été rapporté par certains organes de presse, le président du MCO, Mehiaoui Tayeb en l'occurrence, aurait porté la main sur un agent de police en exercice ce jour-là au stade. Outrage ou pas, la rue oranaise et les milliers de supporters présents, lors de la rencontre MCO-CABBA, ne se sont pas fait priés pour se permettre les plus folles spéculations surtout qu'il s'agissait d'un président de club qui est par ailleurs un sénateur. Avant-hier lundi, une conférence de presse a été organisée justement par le concerné. Une rencontre qui a permis à M. Mehiaoui d'aborder «l'incident du samedi» et la «polémique» qui s'en est suivie, pour démentir formellement ce qui a été rapporté. Il dira avec certitude: «Je n'ai jamais levé la main sur le policier et mon statut de président d'un club d'élite ne me permet nullement de tels agissements». Le président du MCO n'hésitera pas d'ailleurs à pointer un doigt accusateur vers ses détracteurs au sein et autour du club. Par ailleurs, et selon des sources responsables auprès de la sûreté de wilaya, ou un droit de réserve est observé, il serait trop tôt pour s'avancer sur d'éventuelles procédures qui devraient êtres prises ou pas dans de telles circonstances. Toutefois et selon nos informations, le policier aurait déposé une plainte auprès de la 5ème sûreté urbaine pour agression, du fait de sa proximité du stade Ahmed Zabana où a été enregistré l'incident. Parallèlement et de source fiable, on apprend qu'un membre de la sécurité du MCO qui accompagnait le président du club aurait été entendu par les services de sûreté dans le cadre de cette affaire. «Selon la règlementation de la FAF, ni l'accompagnateur ni le président du club n'avaient le droit de pénétrer dans la main courante, c'est à dire la pelouse du stade et l'espace réservé aux bancs de touche» et l'incident se serait produit sur le terrain.