Lors de la prochaine session criminelle qui débute en date du 14 du mois prochain, une affaire de culture d'opium sera au rôle. Selon des sources sûres, le mis en cause dans cette affaire a été arrêté par les éléments sécuritaires qui agissaient sur information. Ce dernier réside à Béchar plus exactement à Tabalbala, et est agriculteur de son état. Il a été interpellé après que les éléments sécuritaires eurent découvert qu'il s'adonnait à la culture d'opium. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un carré de huit mètres carrés où étaient fixés quelque 700 plants d'opium d'un poids de 229 g. Arrêté et interrogé, ce dernier avait déclaré que c'était pour sa propre consommation qu'il avait cultivé cette plante, reconnaissant ainsi le grief. Présenté devant le magistrat instructeur près le tribunal de Béchar il a été écroué. Suite à quoi, le dossier fut transmis au niveau du pôle judicaire d'Oran pour un complément d'instruction. Rappelons qu'au courant de l'année passée, une autre affaire similaire avait été jugée par le tribunal criminel d'Oran où le mis en cause, un cultivateur, a été arrêté après que les éléments sécuritaires eurent trouvé à son niveau des plants de chanvre indien. Ce dernier avait toutefois nié les faits et avait expliqué qu'il pensait avoir planté des tomates. Jugé, il a été condamné à la peine de cinq ans de réclusion. Par ailleurs, selon des chiffres avancés au courant de cette année, par les éléments de la gendarmerie, pas moins de 1.889 pieds d'opium ont été saisis, de même que plus de 15 kg de grains d'opium vraisemblalement destinés à la culture. Mais face à ces chiffres effarants au niveau des zones de transit, l'Algérie est-elle en train de devenir un pays de culture. Une question à laquelle toutes réponses ne pourraient expliquer cette situation qui ne cesse d'étendre ses ramifications. Signalons que plusieurs drogues dures peuvent être fabriquées à partir de l'opium.