Des structures administratives et sanitaires, situées dans la périphérie d'Ard El Beïda, à l'Ouest de Chlef, dans la commune de Chettia, sont toujours squattées par des familles qui les ont transformées en logements depuis l'année 1996. Pou rappel, les structures dont il s'agit, qui ont été réalisées dans le cadre du nouveau découpage administratif de 1984, ont été squattées par ces indus occupants durant la décennie noire et n'ont jamais été inquiétés par les élus locaux. Une seule réaction, et qui reste, à plusieurs égards, nue, et selon les informations obtenues, se résume à une plainte déposée auprès des services compétents. Il faut signaler, d'autre part, que les habitants de cette bocca y vivent des moments difficiles, ne serait-ce que pour se faire délivrer ou légaliser un simple document administratif. Pis encore, pour une simple injection, ils sont obligés de parcourir plus de 7 km pour atteindre le centre de soins le plus proche. Depuis 1996, date d'occupation illégale des lieux, ces citoyens n'arrêtent pas de soulever ce problème alors que les autorités communales et la daïra de Ouled Farès qui a été, de son côté, saisie à plusieurs reprises, font la sourde oreille. Ce silence a poussé les habitants de cette localité à saisir, pour la seconde fois, le Wali de Chlef pour relancer de nouveau cette affaire. Un père de famille, rencontré au Haï 54 logements, n'a pas manqué de déclarer «Le problème a toujours été soulevé à nos élus mais ces derniers n'apparaissent, chez nous, qu'à l'occasion de la campagne électorale pour nous promettre de grandes choses qu'ils se dépêchent d'oublier juste après les élections».