Le secrétaire général du CNEC a accusé, lors d'une conférence de presse, tenue ce samedi matin à Oran, le commandement du FLN à sa tête le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d'être derrière la lenteur enregistrée dans le passage du projet de loi incriminant le colonialisme devant le Parlement pour son adoption. Le bureau wilayal de la CNEC à Oran, a abrité hier une conférence de presse animée par son SG avec la présence des secrétaires des bureaux wilayals de la partie Ouest du pays. Khaled Bounedjma a abordé le projet de loi d'incrimination du colonialisme, un texte qui intervient comme initiative politique pour répliquer contre la loi du 23 février 2005 adoptée par le Parlement français et qui consistait à glorifier le colonialisme. Le même responsable dira : «alors que la loi française a été adoptée avec l'unanimité, notre projet de loi rencontre d'énormes difficultés pour passer devant notre Parlement ». Dans ce registre le même responsable déclarera qu'il existe des parties actives et d'autres ayant des intérêts personnels qui essayent de mettre des bâtons dans les roues pour ralentir le passage dudit projet de loi devant le Parlement; il ira même jusqu'à porter le doigt accusateur contre le commandement actuel du FLN, l'accusant de tout faire pour ralentir ce projet de loi; alors que tous les autres partis présents au Parlement ne se sont pas opposés à ce texte. Du coup, le SG de la CNEC a appelé tous les enfants de chouahada adhérant à son organisation de se retirer du FLN et d'adhérer à d'autres partis politiques qui défendent leurs intérêts matériels et personnels. Face aux manipulations qui empêchent le passage du projet de loi de la CNEC, le SG a annoncé au nom de l'organisme qu'il dirige, qu'un sit-in national sera organisé devant le Parlement, et ce, le 18 février prochain qui coïncidera avec la Journée nationale du chahid ; d'autre part, il indiquera également qu'une réunion du bureau national se tiendra, au cours de la semaine prochaine, avec la participation des secrétaires des bureaux wilayals du pays, et ce, pour établir un agenda de travail visant à sensibiliser la société surtout les jeunes et les universitaires pour les inciter à participer à ce sit-in et aider à faire passer le projet de loi devant le Parlement.