De nombreuses entreprises économiques, commerçantes, se sont retrouvées du jour au lendemain dans une situation difficile et précaire et pour certains en cession d'activité suite aux actes de vandalisme et de destruction de leurs infrastructures. Ces derniers se sont tournés vers les compagnies d'assurance. Les responsables de la caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et ceux de l'Algérienne des Assurances (2a) ont mis en exergue que les dégâts causés par la révolte populaire sont un cas spécifique. Pour sa part le directeur technique des assurances de la compagnie M. Benhabylès a assuré qu'ils ont commencé à mettre un dispositif pour relever et évaluer les dégâts. «Instruction a été donnée, a-t-il précisé, à nos experts et à notre réseau pour porter aide et assistance à nos assurés, victimes des actes de vandalisme ou de destruction.» Mais tout dépend du contrat d'assurance conclu entre la CNMA et l'assuré. Ainsi il a assuré que seuls «les assurés ayant souscrit à la clause émeutes et mouvements populaires seront remboursés» dont les grandes sociétés et entreprises ont inclu cette clause dans leur contrat. Cependant M. Benhabylès assure que «la compagnie a pris ses précautions dans le cas de sinistre à forte ampleur financière». Même son de cloche chez Abdi Mohand Outabet, Directeur marketing et réseaux de l'Algérienne des Assurances 2A. Par ailleurs les mêmes conditions sont émises par la compagnie pour le remboursement des assurés victimes de la fronde populaire. «Seuls les assurés ayant souscrit à la clause émeutes et mouvement populaires seront remboursés», a-t-il annoncé. En ce qui concerne l'Algérienne des Assurances, seul les dégâts suivis d'incendie sont remboursés.