Mis en cause dans une affaire de faux, usage de faux et usurpation d'identité, les deux mis en cause dans cette affaire, l'huissier, Z.A. et son adjoint R.B., ont été acquittés ce jeudi par le tribunal criminel de la cour d'Oran. Les faits remontent à l'année passée, lorsqu'une plainte, à propos d'une fausse écriture sur document administratif, a été déposée par la victime, un fellah. Une enquête est ouverte et selon ses résultats, les prévenus auraient usés de leur position pour rédiger un faux procès verbal. «En effet, explique la victime, le procès-verbal me visait, alors que ce n'était pas moi le concerné mais un parent, mis en cause dans une affaire d'homicide involontaire.» Appelés à la barre, les prévenus réfutèrent en bloc les accusations portées à leur encontre, expliquant avoir été induits en erreur par la victime qui avait, lors de l'affaire de son parent, promis de régler les charges de ce dernier. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de cinq années de réclusion. La défense, quant à elle, a plaidé la non-culpabilité de ses mandants et aux termes des délibérations, les prévenus ont été acquittés.