Le manque des assiettes foncières ou la non réalisation des plans directeurs des aménagements et de l'urbanisme (PDAU) ont constitué un réel obstacle pour l'amorce du développement local dans les quatre communes constituant le territoire de la daïra de Yellel, lit-on sur le rapport établi pas les élus de l'APW de Relizane. Ainsi, à Yellel, chef-lieu de la daïra, les autorités ont dû transférer une assiette désignée pour être un lotissement pour édifier des équipements; ceci au moment où ses postulants l'ont payée et détiennent leurs accusés de paiement; situation ayant contraint 105 intéressés de recourir à la justice pour reprendre leurs lots. «Nous sommes surpris du détournement de l'intitulé de cette parcelle qu'on a déjà payée», a tonné un bénéficiaire réclamant son droit. Si à Kalaâ, l'une des vielles communes de la daïra, le problème ne se pose pas avec acuité, notamment avec l'assiette dite "Bent Méliani" où il a été réalisé quelque 469 lotissements, il est, cependant, fortement ressenti à Aïn Rahma et Sidi Saâda où toutes les terres reviennent à des privés. Ces déficits sont aussi accentués par la non réalisation ou le non achèvement des plans d'organisation des sols (POS), rapportent les membres de l'APW. Cela dit, ces communes, notamment Yellel, le chef-lieu de la daïra, risque, si l'on ne s'attelle pas à trouver les solutions qui s'imposent, de vivre une réelle asphyxie pouvant entraîner une réelle léthargie de son développement.