Si ce titre était publié un premier avril, cela se comprendrait, peut-être, mais au mois de février cela ne peut pas être un canular, c'est la réalité qui risque de se produire à Témouchent au train où évoluent les évènements pour un club qui est, tout simplement, “asphyxié”, sur tous les plans. A Témouchent, le Chabab est le sujet de l'heure même les évènements d'Egypte ne sont pas arrivés à “éclipser” ce qui prévaut au CRT avec une situation qui, le moins, que l'on puisse dire est alarmante, à plus d'un titre, en raison d'une grave crise financière qui secoue le club comme nous n'avions pas cessé de l'annoncer à travers nos différents articles tout au long de ces derniers jours. En effet, cette crise dure, depuis le début du championnat devant des dirigeants qui, tout simplement, sont sur le point de jeter l'éponge car le président du club M. Abdelbaki Larbi a déjà procédé à un premier geste, celui d'avoir déposé les licences des joueurs à la DJS comme pour signifier la fin de mission des responsables du CRT. Et, si cela venait à se produire, nous pouvons dire que le CRT déclarerait certainement forfait pour le reste de cet exercice 2010/2011 avec un sigle «CRT» qui pourrait fort bien disparaître si jamais le club venait à être abandonné. On a beau brosser un tableau de la situation, c'est l'image d'un club en détresse où le temps s'est presque arrêté et un ciel qui tombe sur cette équipe avec tous les problèmes de gestion et de surcroît d'un club...professionnel. C'est, certainement, la “professionnalisation” d'une descente aux enfers programmée et réglée à l'occasion du lancement du premier championnat du genre dans notre pays avec des équipes qui souffrent et, elles sont nombreuses à travers le pays à vivre, certainement, la même situation mais à des degrés moindres. Car à l'exemple du CRT, c'est une équipe qui joue avec des maillots où il n'y a que le nom du joueur qui est porté contrairement à d'autres où il n'y a plus de places pour d'éventuels sponsors et c'est ce qui fait la différence entre toutes ces équipes et sur ce plan-là, celles de l'est sont mieux nanties et c'est la réalité. Espérons que les jours à venir seront porteurs d'espoir pour ce club qui a enfanté les grands noms du football et le plus retentissant n'est autre que la perle noire le défunt Sikki Omar et tous ceux qui ont marqué l'histoire du Chabab de Témouchent.