L'information rapportée par certains journaux selon laquelle M. Benfetta Mohamed, président du SAM, aurait tenu une réunion d'urgence suite à une prétendue affaire de tentative de corruption dont auraient fait l'objet trois de ses joueurs sans être cités de la part de certains dirigeants du CRT n'a pas ébranlé, outre mesure, la direction du Chabab de Aïn Témouchent considérée comme un non-événement. Selon M. Megueni Mohamed, l'un des membres du bureau du CRT, en inventant cette affaire les dirigeants du SAM ont réussi leur coup. Pour preuve, le public, qui a déserté la galerie depuis plusieurs journées en raison des résultats peu convaincants des hommes de Osmane, s'est réconcilié avec son équipe le temps que dura la rencontre de ce vendredi. Aussi, M. Benfetta aura réussi à motiver ses joueurs qui sont parvenus à tenir tête à leurs homologues du CRT les privant de deux précieux points. “C'est pourquoi nous lui tirons chapeau”, nous répondra notre interlocuteur. Ce dernier n'omettra pas de préciser que “le CRT a été chaleureusement accueilli par les dirigeants du SAM qui lui ont offerts toutes les commodités nécessaires”. De son côté, M. Brahim Amour, membre du comité directeur du Chabab de Aïn Témouchent, s'est dit très étonné par cette nouvelle qui porte atteinte au prestigieux club si cher à Sikki Omar. “Il n'est un secret pour personne que le club traverse une situation financière des plus critiques depuis le début de la saison. Comment peut-on proposer de l'argent à nos adversaires alors que nous ne sommes même pas en mesure de régulariser les primes de match et de signature de nos joueurs ?”, s'interrogera-t-il. Pour M. Megueni, “le CRT n'a pas besoin tout ce tapage médiatique et il n'est pas pressé pour rejoindre l'élite. Car jusque-là l'objectif que le comité directeur s'est assigné a été largement dépassé au vu du statut du club, celui d'un nouveau promu en apprentissage. Si l'accession qui est le rêve de tout le public témouchentois se réalisera ce ne sera que par le biais d'une concurrence loyale. À bon entendeur !” Voici qui est clair pour cette affaire qualifiée de “scandale” du côté de Barigou et classée de “non-événement'' du côté de Sidi-Saïd.