A quelques semaines de l'entrée en lice de la sélection algérienne des U 23, dans la phase des éliminatoires des Jeux olympiques de Londres 2012, avec une première rencontre face à son homologue de Madagascar, l'entraîneur national Azzedine Aït Djoudi, semble déjà détenir dans sa tête, l'ossature de son groupe, et ce, au prix des nombreux stages et matches amicaux livrés jusque-là par les siens. Il se trouve que dans la liste qu'il compte transmettre, prochainement, à la FAF, l'ancien driver de la JSK ne compte pas pour autant miser sur les joueurs évoluant à l'étranger auxquels il reproche le «manque d'engagement». C'est lui-même qui le confie, d'ailleurs. «J'avais dix (10) joueurs évoluant à l'étranger dans mon calepin, mais après avoir discuté, avec eux, et vu à l'oeuvre certains, je me suis rendu compte qu'ils sont peu engagés à l'idée de défendre les couleurs nationales ou, du moins, prendre part à notre campagne africaine dans le cadre des éliminatoires des Jeux olympiques. Le seul élément remarquable est l'attaquant Chellali qui évolue en Grèce, et qui fait preuve d'un dévouement exceptionnel pour les couleurs nationales. D'ailleurs, sa prestation dans le précédent match amical qu'on a livré contre le Sénégal, en est une parfaite illustration. Mieux, si j'avais deux autres professionnels, comme lui au sein de mon effectif, je peux vous assurer qu'on aurait formé la meilleure formation en Afrique. Chellali est, non seulement, bon sur le plan technique, mais il se distingue même sur le plan moral, en s'intégrant rapidement dans le groupe, au point de devenir le bout en train de l'équipe», confie le sélectionneur national. A propos de l'autre joueur professionnel qui a pris part au précédent regroupement de la sélection olympique, en l'occurrence, Touati, Aït Djoudi révèle qu'il ne devrait pas lui faire appel à l'avenir pour la simple raison qu'il n'a pas montré un réel désir d'aider la sélection en prévision de sa prochaine aventure africaine.