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Il y a seize ans disparaissait Rachid Mimouni
Un écrivain intransigeant face à l'injustice
Publié dans La Voix de l'Oranie le 14 - 02 - 2011

Il y a seize ans, le 12 février 1995 précisément, disparaissait à Paris, des suites d'une longue maladie, l'écrivain algérien d'expression française Rachid Mimouni. Il était âgé à peine de cinquante ans. Rachid Mimouni est né le 20 novembre 1945 à Boudaouaou dans une famille de pauvres paysans. Ses études le destinaient à une carrière scientifique. Il obtient une licence de chimie puis une bourse de post-graduation pour se rendre au Canada et poursuivre des études de management à Montréal. De retour au pays, il se consacre à un métier d'enseignant à l'Ecole supérieure de commerce et l'Université d'Alger. Ce qui le n'empêchera pas à donner libre cours à sa vocation de toujours, la littérature. Dès 1978, il publie un premier roman, « Le printemps n'en sera que plus beau » qui relate une histoire d'amour et de mort qui se déroule à la veille du déclenchement de la guerre d'Algérie.

En 1983 est édité « Une paix à vivre », roman qui évoque l'Algérie euphorique des lendemains de l'indépendance. Mais c'est avec son roman « Le Fleuve détourné » (1982), qui sera salué par la critique, qu'il connaîtra la consécration.
Le roman raconte l'histoire d'un maquisard qui a perdu la mémoire au cours d'un bombardement lors de la guerre de libération. En 1984, paraît «Tombéza» (1984), une virulente satire qui dénonce ceux qui ont confisqué l'indépendance du pays à leur profit. En 1991, alors que le pays sombrait déjà dans la tourmente de la violence, Rachid Mimouni tentera avec beaucoup de courage dans son roman « Une peine à vivre » de mettre à nu la férocité des systèmes totalitaires. Il réitère dans un pamphlet publié en 1992 « De la barbarie en général et de l'intégrisme en particulier » où il fustige les intégristes islamistes. Son dernier roman « La Malédiction » (1993) s'oppose aux islamistes qui ont entrepris de régenter la vie quotidienne de millions de citoyens pris en otage. Condamné à mort par les intégristes, Rachid Mimouni est contraint en 1993 à fuir le pays et vivre en exil dans la ville marocaine de Tanger.
Les romans de Rachid Mimouni ont été traduits dans plusieurs langues. Deux de ses œuvres « Le Fleuve détourné » et « L'Honneur de la tribu » seront adaptés au cinéma respectivement Okacha Touita et Mahmoud Zemmouri. En 2007, le Théâtre Régional de Bejaïa rend hommage à Rachid Mimouni en montant son roman « Le Fleuve détourné dans une adaptation de Omar Fetmouche. Rachid Mimouni décède le 12 février 1995 à Paris. Il était lauréat de plusieurs prix littéraires, Membre du Conseil National de la Culture, Président de la Fondation Kateb Yacine et avait occupé le poste de vice-président d'Amnesty International. Chaque année la ville de Boumerdès organise un colloque pour rendre hommage à l'écrivain


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