Voila plus de deux 02 ans que les habitants de la cité El Badr, dans la commune de Layoune (Tissemsilt), vivent le calvaire dû à l'état de dégradation des rues qui deviennent quasiment impraticables après les chutes de pluies qui les transforment en bourbier. Cette situation isole ce quartier car l'ensemble des transporteurs évitent d'emprunter ces voies de peur de voir leurs véhicules tomber en panne. A ce propos, ils n'ont de cesse d'interpeller les autorités locales pour remédier cette situation qui les pénalise durement en lançant des travaux de réfection. Il n'y a pas si longtemps que jeudi dernier, ce quartier s'est transformé en un véritable marécage dû aux dernières pluies, bloquant tout déplacement de la population, et même les malades qui devaient se rendre à l'hôpital pour des auscultations, n'ont pu y aller. D'autres régions connaissent le même problème, à l'exemple des habitants des douars Beni Ghalia, Ouled Meriem, Ouled Ahmed, dépendant de la commune de Sidi Boutouchent et ceux du douar de Sidi Yahia, situé à la frontière entre les communes de Ouled Bessem et Beni Lahcène qui n'ont pu aller à leurs occupations à cause du débordement des eaux d'un cour d'eau, les isolant complètement du monde extérieur. Dans la commune de Ouled Bessem, avant-hier, les lycéens ont organisé une demi-journée de protestation, dénonçant les conditions d'études jugées déplorables au sein de leur établissement qui a été submergé par la boue qui a envahi la cour, bloquant ainsi l'accès au lycée. Ils se sont regroupés devant le siège de l'APC, demandant aux responsables de trouver une solution à ce problème qui se répète après chaque averse.