Les sportifs avaient, hier, l'esprit tourné vers Khartoum au Soudan, et particulièrement sur le terrain du stade international de cette localité où s'est déroulé un derby maghrébin explosif et indécis entre deux équipes qui se connaissent très bien, à savoir celles de l'Algérie et de la Tunisie, pour le compte des demi-finales du Championnat d'Afrique des nations réservé aux joueurs locaux. Ce match choc a eu la particularité d'opposer les sélections de deux pays voisins dont les relations sont très fortes, d'une part et, d'autre part, il a permis au coach de la sélection algérienne de retrouver le football tunisien qu'il connaît bien pour avoir exercé pendant plusieurs années dans le championnat de Ligue 1 de ce pays. Pour bien préparer cet important match contre la Tunisie, le coach algérien s'est bien organisé en programmant des séances de récupération et de soins pour ses joueurs avant de reprendre le terrain des entraînements au stade international de Khartoum. Bien sûr, Benchikha a eu un avantage sur son collègue tunisien, Sami Trabelsi, celui de connaître les points forts de cette équipe tunisienne dont l'esprit collectif et la maîtrise technique de ses joueurs. Comme, évidemment, il connaît très bien les faiblesses des joueurs tunisiens, c'est de bonne guerre de ne souffler mot à ce sujet pour pouvoir les exploiter. De Zemmamouche à Soudani, en passant par Laïfaoui, Lemmouchia, sans oublier Djabou, Hadj Aïssa et Djallit, les Algériens avaient également leurs propres atouts pour tenter d'arracher cette qualification en finale. Finalement, la sélection algérienne A' et son homologue tunisienne se sont neutralisées (1-1) à l'issue du temps règlementaire. La Tunisie a ouvert le score par Gasdaoui (18') avant que Djabou n'égalise à la 62'. Les deux équipes ont donc joué les prolongations à l'issue desquelles une séance de tirs au but a été effectuée pour désigner le vainqueur. La chance a souri aux Tunisiens qui ont décroché un billet pour la finale. Quant aux hommes de Benchikha, ils ont manqué peut-être d'un peu plus de maîtrise.