La doyenne des artiste-peintres algériennes, Leila Ferhat, expose depuis jeudi ses toiles à Paris, des œuvres semi-figuratives oscillant entre le vécu et les rêves. Ses toiles, une trentaine exposées au Centre culturel algérien à Paris, marient authenticité et modernité dans un foisonnement de couleurs et de mouvements. De la scène de la femme moderne dansant élégamment, vêtue d'un tutu, à celle de la femme targuie jouant du Tindi, ce sont des images puisées dans le quotidien qui sont renvoyées par l'artiste. La belle oasis algérienne mettant en lumière la couleur ocre et l'homme targui préparant le thé sont les autres sujets traités par Leïla Ferhat, dont l'inspiration, dit-elle, « mûrie à la substance du vécu et du rêve ». A l'initiative du Département architecture de l'USTO et du CCF Exposition de photographies «Architecture et lumière» à Oran
Une vingtaine de clichés est présentée, depuis mardi à Oran, au vernissage de l'exposition de photographies sur le thème « Architecture de lumière » aux nombreux étudiants en architecture. Cette exposition, d'une quinzaine de jours organisée à l'initiative conjointe du département d'architecture de l'Université des Sciences et de la technologie d'Oran et du Centre culturel français, a permis à son auteur, M. Philippe Brame, de sélectionner un échantillon de son travail consacré à deux grands monuments de l'architecture française, à savoir la basilique romane de Vézelay et la chapelle de Ronchamp. La construction de ces deux édifices de culte remonte respectivement au 12ème siècle et aux années 1950, a expliqué ce spécialiste des ombres et lumières, qui a rappelé que la chapelle de Ronchamp est l'oeuvre du célèbre architecte Le Corbusier.