Les étudiants inscrits en première année de magister de l'Ecole doctorale algéro-française (EDAF) ont observé, jeudi dernier, un sit-in de plus de deux heures au niveau du rectorat de l'université Djillali Liabès de Sidi Bel-Abbès pour demander une levée de la mesure de suspension frappant localement les cours et séminaires depuis déjà plus de trois mois. Estimant être victimes d'une grande justice, les 45 étudiants admis à cette formation en langue française – options Sciences des textes littéraires, Sciences du langage et didactique– disent ne pas comprendre les motifs réels de cette suspension prise par le recteur de l'université suite à un recours introduit par une candidate recalée qui aurait constaté une anomalie dans le report de ses notes d'examen. Une enquête a été ouverte par l'administration universitaire mais sans parvenir à dévoiler les tenants et aboutissants de cette scabreuse affaire pour permettre aux étudiants concernés, du moins ceux dont la liste a été approuvée par le conseil scientifique, de reprendre normalement les cours et reculer le spectre de l'année blanche qui se profile pour la promotion 2011 du magistère de français à Sidi Bel-Abbès. Devant le silence entourant l'affaire au sein de l'université Djillali-Liabès, les intéressés ont décidé de saisir directement le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour trouver une solution à leur cas. Mais cette requête est restée, à ce jour, sans suite.