Des centaines de travailleurs, affiliés au syndicat de l'union générale des travailleurs algériens, UGTA et ayant souscrit, depuis plusieurs années, au programme d'habitat, dit des 1110 logements sociaux du fonds national de péréquation des œuvres sociales, FNPOS, répartis à travers le territoire de la wilaya comme suit: 200 unités logements UL à Oran, 382 UL à Haï Es Sabah, 100 UL à Gdyel, 182 UL à Hassi Bounif et 200 UL à Arzew, ne cessent de s'interroger et ce, tant que les raisons de la non attribution des 300 logements, dûment réceptionnés et actuellement, tristement vacants, leur échappent, les préoccupent et les intriguent surtout. Une non-attribution qui a également intrigué le chef de l'exécutif wilayal, vu l'opacité entourant la gestion de ce programme. Pour le wali d'Oran, «ces 1110 logements sont une toute autre histoire», a-t-il dit lors d'un récent briefing. Les 300 logements réceptionnés sont situés à Oran et Gdyel et répartis ainsi: une centaine de UL pour Gdyel et 200 pour Oran. Dernièrement, un membre de la direction régionale du FNPOS avait affirmé au wali qui lui demandait alors des précisions, quant aux raisons pour lesquelles ces logements n'avaient toujours pas été distribués, que les dossiers des souscripteurs étaient encore soumis à l'étude, sous l'égide d'une commission nationale dont deux membres seraient deux représentants de l'UGTA. En tout état de cause, le reste du programme, non encore réceptionné, s'approuve comme suit: 182 UL sont en cours de construction à Hassi Bounif et leurs travaux atteignent présentement les 50%. 368 autres UL à Haï Es Sabah sont tout au début de l'entame des travaux, tandis que les travaux de réalisation de 200 UL à Arzew avancent timidement. Mais à quand donc la distribution de ces logements à leurs heureux bénéficiaires? Qui seront-ils? Telle est la vraie question. Une question qui fait peur parce qu'elle appelle nécessairement à l'affichage d'une liste des attributaires potentiels. Et pourquoi donc cette crainte de la transparence?