Les usagers de la route nationale n°11 endurent, ces derniers jours, un vrai calvaire, dû essentiellement à l'énorme embouteillage, engendré par les travaux de bitumage, au niveau du tronçon routier reliant la commune de Bir-El-Djir à la daïra de Gdyel et ce à hauteur de la localité de Sidi El Bachir. En conséquence du va-et-vient incessant des engins de travaux routiers, la fluidité de la circulation est nettement bloquée, tout près de la ferme Oravio. En effet, des centaines de véhicules, empruntant la direction de Mostaganem, sont pris dans un bouchon monstre. Une rivalité s'engage alors entre les conducteurs patients et respectant l'ordre de défilement et ceux harcelés par le temps, voulant à tout prix dépasser les véhicules et se rendre ainsi maitre du seul couloir communicatif, au moment où le second passage est fermé à la circulation pour cause de goudronnage sur une distance d'au moins 2 km nécessitant un long moment et de la patience pour les franchir et sortir du gouffre de cette engrenage qui ne dit pas son nom. Plusieurs accrochages entre conducteurs ont été signalés pendant les heures de pointe, plus particulièrement et pour cause, ce sont ces mêmes travaux routiers, engagés en plein jour et à une heure de grande affluence routière. «Pourquoi veut-on toujours porter le chapeau au citoyen? Qu'y a-t-il de mal à travailler la nuit?», s'interroge un taxieur, contraint à traverser la voie à pas de tortue. En plus de l'usure et la hausse de la consommation énergétique, ce sont également les nerfs qui encaissent de rudes épreuves et des contre coups. Alors va-t-on soulager les habitués de la RN11, de ce calvaire quotidien en amorçant, de nuit, les travaux de bitumage?