De nombreux citoyens se rendent quotidiennement au service de l'état civil, au niveau du tribunal correctionnel Djamel Eddine, et ce, dans le but de rectifier certaines informations personnelles mal transcrites sur les documents de l'état civil. Pour la seule journée de ce mardi, le nombre de citoyens qui se sont rendus dans le service sus-indiqué, soit pour déposer une demande de rectification ou de retirer un jugement de rectification, a atteint les 786, a-t-on appris de sources crédibles. La plupart des citoyens concernés par ce problème, incombe la responsabilité de ces erreurs d'écriture aux agents de service qui, selon eux, ne jouissent pas suffisamment d'expérience en la matière. Rencontrée sur place, la dénommée A. Yamina dira: «Il y a 03 mois, j'ai retiré 02 copies de mon extrait d'acte de naissance original des services de l'état civil de la commune d'Oran. Et à ma grande stupéfaction, il y avait des erreurs sur les deux copies, l'une à mon nom de jeune fille et l'autre à mon prénom. Lorsque j'ai demandé des explications à ce sujet, l'on m'a fait comprendre que l'erreur figurait sur le registre d'inscription de naissance. Pourtant, j'ai déjà eu l'occasion par le passé, de demander des extraits d'actes de naissance, dans la même commune, mais qui ne comportaient aucune erreur. Du coup, je n'avais pas d'autre choix que de déposer une demande de rectification des erreurs, par voie judiciaire. Une démarche que j'ai entreprise le 12 avril dernier et depuis, j'attends le jugement.» Des sources responsables au niveau du tribunal Djamel Eddine, ont révélé, hier, la réception de 768 dossiers concernant des rectifications de transcriptions. Il faut savoir que depuis le début de l'année et à ce jour, 5.170 jugements, concernant des rectifications d'erreurs sur des documents de l'état civil ont été retirés des deux communes, relevant de ce pôle judicaire, à savoir celles d'Oran et de Bir El Djir. Au niveau du service de l'état civil, le stress est présent, aussi bien chez le personnel qui très réduit, que chez les usagers dont plusieurs affirment revenir souvent, pour régler notamment des problèmes de transcription. Certaines erreurs d'écriture commises et figurant sur les documents d'état civil s'avèrent, parfois fatales pour le citoyen, vu qu'il est ainsi contraint de recourir à la justice pour un rectificatif, une démarche qui dure parfois des mois entiers.