Le Président-directeur général de la Compagnie nationale de transport aérien, Air Algérie, Wahid Bouabdallah, a indiqué avant-hier que le lobby français en Algérie est derrière les rumeurs ayant fait part de l'interdiction de vol des avions de la compagnie dans l'espace aérien européen. «Nous avons esté en justice celui qui a été à l'origine des rumeurs selon lesquelles des avions d'Air Algérie ont été interdits de survoler l'espace aérien européen. Nous connaissons très bien les parties qui veulent porter atteinte et saboter notre compagnie. Nous savons très bien également les parties qui financent cette campagne contre Air Algérie», a souligné le patron de la compagnie nationale. Selon Bouabdallah, ces parties travaillent pour le compte de l'étranger et ce qui a été dit à ce sujet n'est que rumeurs infondées et présomptions d'un lobby français présent en Algérie. Avant de souligner qu'aucun avion de notre compagnie n'est interdit de survoler l'espace aérien européen. Par ailleurs, et à propos des appareils en arrêt, le premier responsable d'Air Algérie a affirmé que la compagnie a décidé de vendre les avions qui sont sans entretien depuis plus de dix ans. Ces appareils, selon lui, seront démontés et vendus en pièces détachées. Interrogé sur les accusations de mauvaise gestion, proférées à son encontre par certains syndicats du secteur, Wahid Bouabdallah estime qu'il n'a aucun problème avec les syndicats mais certains d'entre eux ont voulu créer des problèmes. Pour le premier responsable du pavillon national, le secrétaire général de la Centrale syndicale (UGTA) et le secrétaire de la Fédération des travailleurs d'Air Algérie sont ceux qui devraient résoudre les problèmes posés. S'agissant de ceux qui ont utilisé une ancienne liste de travailleurs pour réclamer son départ, Bouabdallah a déclaré qu'il les avait estés en justice. Défiant au passage quiconque qui insinuerait qu'il n'avait pas augmenté les salaires des travailleurs de la compagnie. «Les salaires ont été augmentés à quatre reprises. Je précise en outre que les primes seront accordées à ceux qui les méritent» a-t-il précisé. Il est à signaler, par ailleurs, qu'il compte installer des commissions pour réviser le régime indemnitaire. «Pour ceux qui revendiquent d'assimiler les salaires des travailleurs d'Air Algérie à ceux des compagnies aériennes étrangères, je vous affirme que mon salaire ne représente que 10% du salaire du P-DG d'Air France. Je ne m'oppose pas à des augmentations, je dis tout simplement qu'elles doivent être raisonnables et qu'il faut les négocier» a-t-il souligné.