La cellule d'assistance judiciaire impliquée dans l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a proposé au président de la République une nouvelle initiative de grâce, touchant toutes les catégorise de personnes victimes de la Tragédie nationale. Cette nouvelle proposition contient 15 points qui visent à achever le processus de la Réconciliation nationale. La cellule d'assistance judiciaire impliquée dans l'application de la charte sur la paix et la réconciliation nationale a indiqué dans le texte de l'initiative dont nous détenons une copie que cinq ans après le début de l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le dossier connaît toujours des tiraillements et des obstacles de tout genre. Cette instance a expliqué qu'elle reçoit toujours des centaines de réclamations venant des 48 wilayas du pays. Les personnes qui envoient ces réclamations regrettent certaines anomalies dans l'application de cette charte. Selon eux, ses textes et dispositions ne sont pas appliqués comme il se doit. Pour sa part, la cellule d'assistance judiciaire estime que toutes les dispositions contenues dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale sont claires et qu'il n'est pas nécessaire de les expliquer. Selon cette instance le problème réside dans le fait que certaines parties chargées de superviser l'application de cette charte mettent des obstacles et créent des difficultés pour freiner l'application de cette charte initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Il est temps d'achever le processus de paix et de réconciliation et combler les lacunes enregistrées dans son application. Il est temps également d'appliquer cette charte sur d'autres catégories qui se sont retrouvées en dehors de ce projet », indique cette instance. La cellule d'assistance judiciaire proposent des nouvelles mesures pour mener à bien ce projet. (15 points portant sur différents volets). Il s'agit par exemple donner des instructions aux commissions de wilayas chargées des indemnisations pour qu'elles acceptent les dossiers des personnes disparues et ceux des terroristes abattus par les services de sécurité, lors d'accrochage, et dont les jugements de décès n'ont pas été établis.