Plusieurs services sanitaires, relevant du CHU d'Oran font face à un manque crucial dans l'approvisionnement en produits médicaux dits «consommables». Cette pénurie qui entrave le bon fonctionnement de cet établissement semble durer et ce, en dépit d'un état des besoins transmis à qui de droit, depuis plusieurs semaines. Nous apprenons de sources concordantes qu'une pénurie des produits chirurgicaux, utilisés dans les interventions, est enregistrée au niveau de plusieurs établissements hospitaliers, relevant du CHU d'Oran, depuis un mois. Il s'agit notamment du fil chirurgical du type 0,4-0,5-0 et 6, des produits anesthésiants et antiseptiques de type Bétadine. Selon nos références, ce manque dans les produits, indispensables à toute intervention chirurgicale, contraint de nombreux parents de malades hospitalisés à se les procurer, dans les officines privées. A ce propos, l'on saura que ces derniers achètent du fil chirurgical à des prix, variant entre 140 et 170 Da, et ce, en fonction de sa spécificité médicale. Pour ces nombreuses personnes, cette situation est d'autant plus injustifiée qu'elle a pour effet de perturber le fonctionnement de services si importants –chirurgicaux- et de pénaliser, par conséquent, les nombreux malades qui y sont admis. Le déficit en consommables, précise nos sources, touche une gamme variée de produits de base constamment utilisés dans les différentes étapes, pré et post chirurgicales, tels les anesthésiants et certains produits utilisés en chirurgie. «Cette situation, nous fait-on remarquer, affecte particulièrement la prise en charge d'une catégorie de malades prioritaires.» Il mérite de souligner que cette pénurie n'est pas la première du genre à être enregistrée au niveau des services hospitaliers. Ces pénuries coïncident avec la période estivale qui connaît alors une hausse dans les accidents de la circulation et domestiques.